Yves Boisset (born 14 March 1939) is a French film director and scriptwriter.

Boisset began his career as an assistant director. After working with such directors as Hossein, Ciampi, Melville and Clement, he began directing short films until the late 1960s when he made his feature film debut. Boisset frequently contributes to the scripts he shoots and is known for his fast-paced action-adventures and his social and political thrillers. His 1972 film L'Attentat entered into the 8th Moscow International Film Festival where it won the Silver Prize.

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Director de cine francés, nacido en París. Escritor y crítico cinematográfico, tras pasar por el Instituto de Altos Estudios Cinematográficos (IDHEC), es asistente de Claude Sautet en Armas para el Caribe, coproducción en la que participan España, Francia e Italia, con guión de José Luis Dibildos basado en una novela de Charles Williams. Participa junto a su amigo Bertrand Tavernier en la película dirigida por Riccardo Freda, Entre las redes. El trabajo más destacable en el que participa como ayudante es ¿Arde París?, de René Clément, adaptada de la novela homónima de Dominique Lapierre y Larry Collins sobre el final de la dominación alemana de París, que es nominada a dos Oscars de Hollywood. Debuta en 1967 con el thriller protagonizado por el también director Bertrand Blier y Klaus Kinski Coplan sauve sa peau. Su gran éxito y una de sus mejores películas es El atentado (1972). Lejanamente inspirada por el asesinato de Ben Barka en Argelia, cuenta con un espectacular reparto, Jean Louis Trintignant, Michel Piccoli, Jean Seberg, Roy Scheider y música de Ennio Morricone. Cuatro años más tarde, dirige otro espectacular reparto, encabezado por Fred Astaire en la coproducción franco-italiana Un taxi malva (1977). Charlotte Rampling, Peter Ustinovy Philippe Noiret dan vida a los excéntricos habitantes de una pequeña localidad irlandesa.

Il collabore à un certain nombre de revues spécialisées (Cinéma, Midi Minuit Fantastique), ainsi qu'à l'hebdomadaire Les Lettres françaises, et travaille avec Jean-Pierre Coursodon et Bertrand Tavernier à la première édition (1960) de « Vingt Ans de cinéma américain ».

Dans les années 1970, il incarne un cinéma de gauche, s'inspirant souvent d'évènements réels : la police (Un condé), l'affaire Ben Barka (L'Attentat), le racisme (Dupont Lajoie) pour lequel il demandera une coécriture du scénario avec Jean-Pierre Bastid et Michel Martens, l'intrusion de la politique dans le judiciaire (Le Juge Fayard dit Le Shériff). Il est également un des premiers à aborder la guerre d'Algérie (R.A.S.). Il adapte ou coadapte par ailleurs plusieurs auteurs reconnus : Michel Déon et son Taxi mauve, Marie Cardinal avec André Weinfeld pour La Clé sur la porte, Jean-Patrick Manchette avec Folle à tuer, Jean Vautrin pour Canicule, Philippe Djian et Bleu comme l'enfer.

À partir du milieu des années 1980, il se consacre quasiment exclusivement à la télévision (son dernier long métrage de cinéma en date est La Tribu en 1990), avec des réalisations historiques : L'Affaire Seznec, L'Affaire Dreyfus, Le pantalon (affaire Lucien Bersot, fusillé pour l'exemple), Jean Moulin, L'Affaire Salengro.

Ayant enquêté sur les massacres de membres de l'Ordre du Temple solaire pour son film Les Mystères sanglants de l'OTS, il a été entendu comme témoin de la défense lors du procès du chef d'orchestre franco-suisse Michel Tabachnik1.

En 2011, il publie son autobiographie La Vie est un choix (Plon). Invité par Radio Courtoisie le 1er décembre à commenter son ouvrage, il revient sur l'ensemble de sa carrière et raconte à cette occasion comment France-Télévision l'aurait empêché de mettre certaines images d'archives datant de la Seconde Guerre mondiale dans son 12 balles dans la peau pour Pierre Laval.