Saul Bass was an American graphic designer and Oscar-winning filmmaker, best known for his design of motion-picture title sequences, film posters, and corporate logos.

Saul Bass est un graphiste américain, né le 8 mai 1920 à New York et mort le 25 avril 1996 à Los Angeles. Célèbre pour son travail dans le domaine cinématographique, il a collaboré avec de grands réalisateurs, notamment Otto Preminger, Alfred Hitchcock et Martin Scorsese à plusieurs reprises, à la fois pour la création de génériques et pour la conception d'affiches. Il a aussi réalisé plusieurs courts métrages et un long métrage.

Il a également créé plusieurs logos, par exemple pour AT&T.

Saul Bass (ou Saül Bass) naît dans le Bronx, à New York, en 1920 au sein d'une famille d'immigrants juifs d'Europe de l'Est1 Il montre très tôt des prédispositions pour le dessin et à 15 ans prend des cours de peinture au «Art Students League» de Manhattan avant d'atteindre l'âge requis pour poursuivre ses études au «Brooklyn College». C'est à cette époque que sous l'impulsion de son professeur György Kepes, artiste hongrois, il découvre le Bauhaus et le constructivisme russe et s'initie à l'esthétique moderniste. Après plusieurs stages dans des studios de design de Manhattan, Bass commence comme graphiste publicitaire freelance. Il déménage pour Los Angeles en 1946, à la recherche de plus de liberté dans son travail et ouvre son propre studio, Saul Bass and associates, en 1950.

Il participe par la suite à la réalisation d'affiches de films et rencontre Otto Preminger en 1954 pour la conception de l'affiche de Carmen Jones. L'approche adoptée par Bass, consistant à centrer la publicité du film sur un symbole graphique (en l'occurrence une rose stylisée), est en rupture totale avec les méthodes en vigueur jusque-là et reposant essentiellement sur l'utilisation d'éléments visuels issus du film (les bandes-annonces et les affiches d'alors ne sont qu'un montage d'images du film ou de portraits des acteurs). Séduit, Preminger lui demande de réaliser le générique. C'est l'année suivante, alors qu'il travaille sur la campagne de promotion de L'Homme au bras d'or (The Man with the Golden Arm) toujours avec Preminger, qu'il réalise le générique qui le fera reconnaître comme le maître du genre. La force d'évocation du visuel conçu par Saul Bass (un bras stylisé représentant les talents de musicien et de joueur de poker du personnage principal, ainsi que son addiction à l'héroïne) est telle que lors de la première du film à New York, seul le logo est affiché, le titre est superflu. Une note d'accompagnement est collée sur les bobines du film; elle précise: «Projectionnistes: ouvrir les rideaux avant le générique». Jusqu'alors, la liste des participants à la réalisation du film était jugée si ennuyeuse que les rideaux ne s'ouvraient pour découvrir l'écran qu'une fois le générique fini. Pour Preminger, le travail de Saul Bass fait partie intégrante de L'Homme au bras d’or et doit être vu par les spectateurs. La collaboration entre les deux hommes se poursuivra sur dix autres films. ...

Source: Article "Saul Bass" de Wikipédia en français, soumis à la licence CC-BY-SA 3.0.

Saul Bass (* 8. Mai 1920 in New York City, New York State; † 25. April 1996 in Los Angeles, Kalifornien) war ein US-amerikanischer Typograf, Grafikdesigner, Fotograf und Filmemacher.

1954 beauftragte ihn Otto Preminger, für seinen Film Carmen Jones die Titelsequenz zu gestalten. Es folgten 1955 Aufträge von Robert Aldrich, den Titel zu Hollywood-Story (The Big Knife) und, von Billy Wilder, den Vorspann für Das verflixte 7. Jahr (The Seven Year Itch) zu gestalten. Im selben Jahr entstand der vielbeachtete Vorspann zu Premingers Der Mann mit dem goldenen Arm, der Bass’ Renommee als Hollywoods hervorragender Titeldesigner festigte. Für Preminger gestaltete Bass sämtliche Filmtitel bis 1979 (Der menschliche Faktor, Premingers letztes Werk).

Saul Bass zählt zu den innovativsten Designern und Filmemachern seiner Zeit. So sind seine Plakatentwürfe und Logoentwürfe für Filme wie zum Beispiel Bonjour tristesse, Der Mann mit dem goldenen Arm oder Exodus des Regisseurs Otto Preminger wegweisend. Überdies schuf er über 40 Filmvorspanne (Motion-Design), z. B. für Alfred Hitchcocks Psycho und Vertigo – Aus dem Reich der Toten.

1974 drehte er seinen einzigen eigenen Spielfilm: Phase IV handelt von einem Ameisenstaat in der Wüste von Arizona, der durch astronomische Phänomene mutiert und in der Nähe gelegene Menschensiedlungen angreift.

Im Jahr 1964 war Saul Bass Teilnehmer der documenta III in Kassel. Im Jahr 1969 wurde er für den animierten Kurz-Dokumentarfilm Why Man Creates mit dem Oscar in der Kategorie „Bester Dokumentar-Kurzfilm“ ausgezeichnet; eine weitere Oscarnominierung erhielt er 1978 für Notes on the Popular Arts und 1980 für The Solar Film, beide Male in der Kategorie „Bester Kurzfilm“, bei letzterem gemeinsam mit Michael Britton. Im Jahr 1978 wurde er in die New York Art Directors Hall of Fame aufgenommen und 1988 mit dem Lifetime Achievement Award des Art Directors Club Los Angeles für sein Lebenswerk ausgezeichnet.

Die Filmtitel und Trailer von Bass in den 1960er Jahren gelten als ebenso stilprägend wie die Vorspanne des Titeldesigners Maurice Binder in den früheren James-Bond-Filmen.

Eine besondere Beziehung hatte Bass zu Alfred Hitchcock. Für ihn entwarf er nicht nur viele Filmtitel und Plakate, sondern wirkte überdies bei seinen Filmen mit. Zu Bass’ Mitarbeit an der legendären Duschszene in Psycho gab es im Nachhinein Kontroversen; seine Mitwirkung ist jedoch inzwischen durch Storyboards und Skizzen belegt worden.

Am Ende von Bass’ Karriere gab es eine kurze, aber fruchtbare Zusammenarbeit mit Martin Scorsese, der 1991 für Kap der Angst (Cape Fear), einer Neuverfilmung des Thrillers Ein Köder für die Bestie von 1962, nicht nur die damalige Filmkomposition nutzte, sondern auch optisch etwas Entsprechendes suchte – und mit Bass fand. Bass gestaltete noch kurz vor seinem Tode gemeinsam mit seiner Frau Elaine den vielbeachteten Vorspann zu Scorseses Casino von 1995.

Director de cine y diseñador estadounidense, nacido en Nueva York. Aficionado a las artes gráficas desde su adolescencia, acudió a las aulas del Art Students League, en Nueva York, y completó su formación académica en el Brooklyn College de la misma ciudad. Durante la Segunda Guerra Mundial interrumpió su carrera profesional, reemprendida luego, una vez concluida la contienda. En 1946 fundó la empresa Saul Bass & Associates, cuya sede se hallaba en Los Ángeles. Muy pronto se aproximó al mundo del cine, como creador de dibujos animados y responsable del diseño del story board, una especie de historieta con anotaciones técnicas que permite fijar sobre el papel la futura planificación de una película. Su máxima especialidad en este período era el diseño de títulos de crédito, disciplina gracias a la cual se dio a conocer en todo el mundo. Con una notable influencia del arte de vanguardia y un inmejorable conocimiento de los efectos visuales ideó los títulos de producciones como Carmen Jones (1954) y El hombre del brazo de oro (1955). En La vuelta al mundo en ochenta días (1956) incluyó en este segmento de presentación de la película todo un resumen de su argumento. Dos de sus trabajos con Alfred Hitchcock, Con la muerte en los talones (1959) y Psicosis (1960), se cuentan entre lo mejor de la carrera de Bass como titulista, tanto por su dinamismo como por su excelente síntesis de formas y tonalidades. Por si ello no bastara, en Psicosis diseñó plano a plano la famosa secuencia del asesinato bajo la ducha. Tras su periodo de apogeo, con creaciones como West side story (1961), vivió un cierto distanciamiento de la industria, del que se liberó gracias al director Martin Scorsese, para quien realizó los títulos del crédito de películas como Uno de los nuestros (1990) y El cabo del miedo (1991). Pese a sus innegables dotes de cineasta, Saul Bass no fue reconocido en su faceta de director de cine. No obstante, destacaron en su filmografía películas como Why man creates (1968) y Sucesos en la IV Fase (1974).