Magali, une célibataire âgée de 25 ans, est sauvagement assassinée dans son appartement ; l'arme du crime est un hachoir de cuisine... L'absence de toute effraction indique que ce meurtre est vraisemblablement le fait d'un familier. Arrivée sur les lieux, le procureur Elisabeth Brochène remarque un bracelet de très grande valeur. Comment une simple comptable a-t-elle pu s'offrir un bijou aussi onéreux ? Un cadeau de son amant ? Le voisin précise à la police que la victime entretenait une liaison orageuse avec une femme dont il n'a pu percer l'identité. Le seul indice la concernant est un album de photos compromettantes sur lequel sont inscrites les initiales M&C... Le lieutenant Marie Balaguère entame son enquête par l'entourage professionnel de Magali. Elle travaillait pour le compte d'une société spécialisée dans l'organisation de réceptions, dirigée par deux soeurs : Angélique, mariée au grand pianiste Charles Piette, et Audrey Gageac, une jeune femme un peu fantasque

Les services de police reçoivent un appel téléphonique de Mélanie Fontay, la seconde épouse d'un joaillier. Elle a retrouvé son mari poignardé de plusieurs coups de couteau. Le lieutenant Marie Balaguère, puis le substitut du procureur, Elisabeth Brochène, arrivent sur les lieux du drame : elles notent que Mélanie Fontay est jeune et jolie... Pour l'heure, sous le choc, la veuve affirme n'avoir rien vu. Quelques instants plus tard, l'associé de la victime, Henri Paul de la Marnière, fait irruption : il devait disputer avec Fontay une partie de tennis. Secoué par la mort tragique de son meilleur ami, il manifeste immédiatement de l'inquiétude pour Luc, le fils unique du disparu. Etudiant brillant, passionné de littérature, le jeune homme reste très marqué par le décès de sa mère treize ans auparavant. D'après les premiers éléments de l'enquête, il devient le seul héritier de la fortune amassée par son père, laissant une part minime à une belle-mère qu'il déteste ouvertement. Mais Luc qui vit dans un studio avec sa petite amie Carole, demeure introuvable

Jacques Corvalec, chef du prestigieux restaurant éponyme, a été enlevé. S'il veut revoir vivant son frère et associé, Edouard Corvalec devra verser 500 000 euros au ravisseur. Confrontées à l'urgence de la situation, les «femmes de loi» sont immédiatement sur la brèche. Mais il leur faut coordonner leur action avec les initiatives des «cows-boys» de la Brigade de Recherche et d'Intervention : une mission d'ordinaire délicate. D'autant qu'elles ont peu de temps pour découvrir l'identité du kidnappeur, ne pas perdre l'argent de la rançon et surtout, préserver la vie de l'otage. Très vite, les deux femmes réduisent le cercle des suspects aux proches du cuisinier. Pour conduire son enquête avec discrétion, le lieutenant Balaguère se fait passer pour une journaliste auprès des employés du restaurant. La remise de la rançon se termine en course-poursuite et un homme est arrêté que tous les indices désignent comme le coupable. Le procureur Brochène considère cependant que quelques zones d'ombre subsistent