Au château de Réan, Sophie est toute joyeuse de recevoir la magnifique poupée que son père lui a envoyée de Paris. Tout en se chamaillant avec son cousin Paul qu'elle adore, Sophie décide de mettre sa poupée au soleil pour lui faire prendre de belles couleurs...

Sept ans est-il vraiment l'âge de raison ? Le jour de son anniversaire Sophie, qui comme toutes les petites filles, rêve de devenir aussi belle que sa maman, coupe ses sourcils et se fait moquer d'elle. Mme de Fleurville et ses filles n'en viennent pas moins pour souffler les bougies du gâteau avec elle et offrir leur cadeau : une superbe dînette. Toujours inventive, Sophie décide d'étrenner la dînette en faisant à ses amis un thé " à sa façon " avec les moyens du bord, et en soignant la mise en scène…

M. Réan a envoyé à sa femme une très belle boîte à ouvrage en demandant qu'elle soit offerte à Sophie si elle est bien sage. Sophie, qui meurt d'envie de posséder la boîte, ne résiste pas à la tentation. Elle ne pense qu'au moyen de l'acquérir et se décide à en voler le contenu.

La poupée de Sophie a déjà connu bien des malheurs, il n'est pas facile d'être la compagne d'un petit garçon manqué. Un ultime " accident " qui a occasionné une fracture du crâne de la poupée donne à Sophie l'idée d'organiser une grande fête autour de son enterrement…

C'est avec émotion que Sophie dit au revoir à Lucie…Mais oublieuse comme tous les enfants, elle songe bientôt à de nouveaux jeux et voudrait tant voir un âne. Mme de Réan se laisse convaincre et décide d'en acheter un, c'est le début des ennuis…

Comme dans un conte, un loup rode autour du château… Sophie qui ne résiste pas à sa gourmandise laisse sa maman et Paul savourer de délicieuses fraises des bois, et se faire attaquer… C'est le courage et le sang froid de son cousin Paul, aidé par les chiens du château qui la sauvera des dents du loup. Pour la consoler, Paul lui offre un écureuil avec lequel ils joueront avant de le rendre à la liberté puis d'un joli chaton peu obéissant qui fera disparaître le bouvreuil que Madame de Réan gardait dans sa jolie cage dorée…

Grand mystère au château de Rean ; la mère de Paul et la mère de Sophie sont sous le choc, les deux familles doivent regagner l'Amérique car elles héritent de biens de M.Fichini, qui a fait fortune dans les chemins de fer outre Atlantique. On part pour Paris, on pique nique en chemin, les enfants rêvent de ce pays lointain qu'ils imaginent pleins d'animaux fabuleux.

M. Réan est acceuilli comme un prince à la gare Saint Lazare où les familles de Paul et de Sophie s'embarquent pour le Havre. Locomotives, tunnels, les paysages qui défilent, tout est sujet à amusement dans ce train d'autrefois qui ressemble à un jouet d'aujourd'hui. Au port du Havre, premier contact avec l'exotisme au milieu de la foule et des marchands d'animaux, les enfants découvrent, grâce au commandant de la Sybille, les mystères d'une grande et belle frégate, et savourent leur installation dans de luxueuse cabines. La traversée commence, avec ses jeux nouveaux, ses chamailleries et la cohabitation quotidienne avec les marins.

Sophie, épuisée et son père, faible et fiévreux, dérivent dans un baquet au milieu de l'océan... Brusquement, un voile se profile à l'horizon. c'est une frégate espagnole qui les recueille. Le Capitaine de la Véga prend soin d'eux et les conduit jusqu'à l'embouchure du Mississippi, qu'ils remonteront dans un superbe bateau à aubes d'où Sophie découvre un autre monde...

C'est une fête splendide que Fédérora Fichini a tenu à organiser pour son mariage avec M. de Réan. Sophie préfère à ces flon-flons la simplicité plus authentique des cueilleurs de coton, leurs chants, leurs danses et la cabane de Jimmy. C'est là qu'elle fuit les remontrances et les crises de violence de sa nouvelle belle mère qui révèle peu à peu son caractère emporté et ses côtés ridicules. Affaibli par la maladie M. de Réan ne semble s'apercevoir de rien. Lorsqu'il découvre que sa fille est maltraitée il entre dans une colère terrible et il a juste le temps de dire pardon à Sophie avant de disparaître.

Un grave accident de calèche se produit sous les yeux de Camille et Madeleine. Les blessés, une dame et une petite fille sont amenées au château de Réan, elles vont apporter un peu de réconfort à Sophie. Depuis leur retour en France, Madame Fuchini, la belle mère de Sophie veut faire disparaître toutes les traces de Madame de Réan, la mère de Sophie...

Sophie se réjouit de retrouver au château de Fleurville ses amies, Camille et Madeleine et leur maman, qui lui réservent un chaleureux accueil. Fédora Fichini qui s'est déguisée en poupée baroque fait rire tout le monde à ses dépens en s'empêtrant dans sa robe et en tombant sur son derrière. Cette marâtre est parfois plus ridicule que méchante ! Pendant que les petites filles jouent au jardin et évoquent leurs souvenirs d'avant l'Amérique, Marguerite et Sophie se disputent. Toujours intrépide Sophie a maladroitement piétiné les fleurs que Camille cultivait amoureusement pour la fête de sa maman. Comment réparer ce malheur ?

Sophie décide de sauver les hérissons que le régisseur de Fleurville s'apprête à noyer. Mais elle tombe dans la mare entraînant Marguerite, qui voulait la retenir...

Sophie est heureuse d'habiter à fleurville et a une dernière crainte en voyant arriver sa belle mère qui ne fait que passer pour déposer au château les malles de sophie. Fascinée par la profusion de nourriture qu'on lui permet de manger, Sophie habituée aux privations de la Fichini, se gave au petit déjeuner, puis s'empiffre de cassis jusqu'à en être malade, malgré les recommandations de Mme Fleurville.

Lucie, la bonne que Sophie avait à Réan, est venue lui rendre visite. Sophie se confie à elle arrive à parler de sa mère et de sa petite enfance. En retournant au jardin, elle entend madame de Fleurville annoncer aux petites filles qu'elles vont passer l'hiver dans leur hôtel particulier parisien...

La calèche qui les ramène de Paris est victime d'un accident qui oblige Sophie et Camille à passer la nuit chez le maître-forgeron, pendant que mesdames de Fleurville et Rosbourg accompagnées de Madeleine, rentrent à Fleurville...

Sophie n'en peut plus de joie : sa belle-mère vient de se remarier en Italie et la laisse jusqu'à nouvel ordre aux bons soins de madame de Fleurville. En se promenant dans les bois, les petites filles et leurs mamans découvrent Marie Lecomte, qui vient d'être attaquée par des voyous...

Sophie, qui veut devenir aussi généreuse que madame de Rosbourg et madame de Fleurville, persuade Marguerite de rendre visite à une vieille femme qui a bien besoin de leur secours. Les petites filles partent pour leur expédition et se perdent dans la forêt.

Les petites filles n'ont pas le droit de rendre visite à Camille atteinte d'une maladie contagieuse. Mais la nuit, Sophie brave l'interdiction et s'introduit dans la chambre pour y déposer un dessin. Heureusement, elle n'attrape pas la maladie contrairement à Elisa, victime de son dévouement auprès de Camille...

Léon défie Sophie, Marguerite et Madeleine de construire une cabane. Décidant de le prendre à son propre piège, les trois filles construisent au plus vite la plus belle des cabanes...

Paul et le commandant de Rosbourg sont peut-être vivants ! Marguerite et Sophie n'en finissent pas de se raconter le naufrage, les survivants, l'Amérique, les îles Caraïbes... leurs espérances seront-elles comblées ?

Paul et monsieur de Rosbourg foncent dans une calèche vers Fleurville... Monsieur de Rosbourg ne tient plus d'impatience. Paul, lui craint de retrouver Fleurville dans es parents ni sa cousine Sophie, qu'il croit noyée dans le naufrage, et préfère rejoindre le commandant plus tard...

Les enfants attendent avec impatience la suite du récit des aventures de Paul. Pour blesser Sophie et Paul, Léon, jaloux, affirme que les enfants adoptifs ne sont jamais aimés comme des enfants véritables...

Madame de Fleurville et monsieur de Rugès de rendent à Paris afin de devenir les tuteurs de Sophie, mais cela ne sera possible qu'avec l'autorisation de Fédora Fichini, toujours en Italie. Pendant ce temps, au Château, Paul et le commandant font la chasse à un voleur, déguisé en fantôme, qui effraie les femmes de chambre et chaparde des légumes dans le potager.

Sophie se promène dans le parc lorsqu'elle aperçoit une calèche arriver dans la cour du Château de Réan, aux armes de madame Fichini. Terrorisée, elle court se réfugier à Fleurville. Monsieur de Rugès décide d'aller à Réan afin d'y rencontrer madame Fichini pour lui faire part de son souhait d'adopter Sophie.