Épisodes 10
Les Rouages de la catastrophe (Vol 17 Emery Worldwide)
16 février 2000 : peu après son décollage d’un aéroport de Californie, un avion-cargo américain doit effectuer un atterrissage d’urgence. Alors que les pilotes parviennent à ramener le DC-8 à proximité de la piste d’atterrissage, l’avion endommagé s’écrase sur un terrain de récupération de métaux situé à l’est de l’aéroport. Afin de déterminer les causes de l’incident, les enquêteurs font appel à un ami et collègue de l’équipage. Pour découvrir ce qui a condamné l’équipage du vol 17 d’Emery Worldwide, des recherches approfondies et des preuves irréfutables seront nécessaires.
Lire la suiteEmporté par le vent (Vol 222 TransAsia Airways)
23 juillet 2014 : après avoir tourné au-dessus du détroit de Taïwan dans l’attente qu’un cyclone se termine, le vol 222 de TransAsia s’écrase sur l’île taïwanaise de Penghu. Alors que les médias tiennent la tempête pour responsable, différentes preuves ne tardent pas à mettre les enquêteurs sur une autre piste. Six mois après les débuts de l’enquête, un second accident frappe la compagnie aérienne. Les enquêteurs découvrent alors un problème systémique aux conséquences désastreuses.
Lire la suiteFaille au décollage (Vol 1141 Delta AirLines)
31 août 1988 : le vol 1141 de Delta Airlines à destination de Salt Lake City s’écrase peu après son décollage de l’aéroport Dallas-Fort Worth dans une explosion de flammes. Sur les 108 passagers présents à bord, 94 personnes survivent et 14 meurent alors qu’elles tentent d’échapper aux flammes et à la fumée. Ni la piste d’atterrissage ni les conditions météorologiques ne pouvant être tenues pour responsables, les enquêteurs sont convaincus que les raisons du crash sont à attribuer à l’avion ou à sa configuration.
Lire la suiteZone de guerre en Ukraine (Vol 17 Malaysia Airlines)
17 juillet 2014 : un avion commercial chute sur une zone de guerre dans l’est de l’Ukraine. Selon les éléments de preuve, un missile surface-air serait à l’origine de la catastrophe. Au milieu des spéculations des médias et dans un contexte de guerre, les enquêteurs sont bien décidés à obtenir des réponses pour les familles des 298 victimes. Des obstacles d’ordre politique ne cessent de se mettre en travers de leur chemin.
Lire la suite09 mai 2012 : en Indonésie, lors d’un vol de présentation aux enjeux de taille, un Soukhoï SuperJet de fabrication russe percute de plein fouet une montagne, tuant tous les passagers à bord. Il s’agit de l’une des opérations de sauvetage les plus difficiles auxquelles ont été confrontés les enquêteurs indonésiens. Une fois face à la carcasse de l’avion, de nombreuses interrogations subsistent : comment un avion à réaction flambant neuf équipé d’un système de navigation sophistiqué et d’un équipage expérimenté à son bord a-t-il bien pu s’écraser dans la montagne ?
Lire la suiteExplosion en orbite (Écrasement du VSS Enterprise)
31 octobre 2014 : au cœur du désert de Mojave, en Californie, des pilotes d’essai de la compagnie Virgin Galactic sont aux commandes d’un avion dédié aux vols suborbitaux. Alors que le vaisseau spatial prend de la vitesse vers les confins de l’atmosphère terrestre, avoisinant la vitesse du son, il se brise en mille morceaux et chute au sol. L’avenir des vols commerciaux dans l’espace est alors en jeu et les enquêteurs doivent faire la lumière sur les causes de l’accident
Lire la suiteChute libre (Vol 72 Qantas)
L'incident a débuté à 12 h 40 min 28 s WST (GMT+8). L'avion volait à une altitude de 37 000 pieds (11 000 m), lorsque les pilotes reçurent un message électronique signalant une anomalie de fonctionnement du pilote automatique et du système de référence inertielle. Le pilote automatique fut automatiquement débrayé, puis l'avion monta de 200 pieds (60 m), sous contrôle manuel. Le pilote automatique fut ré-engagé lorsque l'appareil atteignit son niveau de vol initial, puis il fut débrayé, et ce pour le reste du vol.
À 12 h 42 min 27 s, l'avion fit une brusque manœuvre non commandée vers le bas, enregistra -0.8 g, atteignant 8,4 degrés de piqué, et poursuivit une descente rapide de 650 pieds (200 m) en environ 20 secondes avant que les pilotes puissent ramener l'avion à son altitude de croisière. À 12 h 45 min 8 s, l'avion fit une seconde manœuvre non maîtrisée de nature similaire, pour atteindre cette fois 0,2 g, et 3,5 degrés de piqué au cours d'une descente de 400 pieds (120 m) en environ 16 secondes avant de revenir à son niveau de vol. Des passagers et membres d'équipage non-attachés ainsi que certains passagers ayant bouclé leur ceinture furent violemment projetés contre les parois de la cabine ou les compartiments à bagages. Les pilotes ont ensuite stabilisé l'avion et ont déclaré une situation d'urgence (un message code « pan-pan » fut émis, signalant une situation d'urgence) ; ce message fut ensuite remplacé par un message de détresse (« mayday ») lorsque l'équipage put prendre la pleine mesure du nombre de blessés.
Quarante minutes plus tard, l'avion fit un atterrissage d'urgence à l'aéroport de Learmonth en Australie. On a recensé 12 blessés graves, 103 blessés légers pour 315 personnes à bord.
Lire la suiteInclinaison fatale (Vol 404 Alitalia)
Le vol 404 Alitalia était un vol assuré par un Douglas DC-9-32 au départ de l'aéroport de Milan-Linate à destination de l'aéroport international de Zurich victime d'un incident aérien le 14 novembre 1990 à 19 h 11 à proximité de Weiach, commune du Canton de Zurich en Suisse. L'accident s'est produit pendant la phase d'approche et de descente vers l'aéroport de Zurich et a été causé par le mauvais fonctionnement d'un récepteur de l'Instrument landing system (ILS) ayant entraîné une mauvaise évaluation de l'altitude par le commandant de bord. L'avion avec 46 personnes à son bord a percuté la montagne Stadlerberg à environ 8 km de la piste d'atterrissage, aucun passager n'a survécu.
Lire la suiteVirage mortel (Vol 140 China Airlines)
Dans la soirée du 26 avril 1994, un Airbus A300B4-622R de China Airlines s’approche de l’aéroport de Nagoya au Japon. À son bord, il y a 271 personnes.
L’aéroport situé au nord de la ville ne présente pas de difficulté quelconque même s'il pleuvait légèrement et la visibilité était réduite par des bancs de brouillard. L’approche se déroule normalement pour la piste 34L jusqu’à 1 000 pieds sol où le copilote commet une erreur. Il sélectionne le mode remise des gaz au pilote automatique. Immédiatement, la puissance des réacteurs augmente et l’avion commence à gagner de l’altitude en s’éloignant au-dessus de son plan d’approche.
Avec une situation pareille si près de l’atterrissage, il n’est plus possible de récupérer la piste. Alors que dans une situation pareille la remise de gaz volontaire pour se présenter à l’atterrissage après un tour complet est recommandée, le commandant, voulant récupérer le plan de descente à tout prix, réduit les gaz de force et demande au copilote de pousser sur le manche malgré la résistance. Pendant qu’il fait ce geste, le pilote automatique déroule le compensateur du plan horizontal réglable à cabré. Alors que l’avion est à moins de 300 mètres du sol. La gouverne de profondeur est braquée complètement en piqué alors que le plan horizontal réglable (PHR) est totalement à l’opposé.
Au bout de 42 secondes de lutte, le pilote automatique se désengage et l’avion commence à ralentir en cabrant. Quand la situation devient critique, le système Alpha Floor équipant tous les Airbus entre en action. Celui-ci active la pleine poussée sur les réacteurs pour prévenir un décrochage. Il vient dans ce cas aggraver la situation. Les réacteurs installés sous les ailes créent une tendance à cabrer supplémentaire et l’avion se retrouve avec une assiette positive de près de 53 degrés. Le commandant de bord désactive alors l’Alpha Floor et ramène les réacteurs au ralenti. La vitesse chute immédiatement à 78 nœuds et l’avion, qui se trouve à 1 800 pieds au-dessus de la piste, commence à tomber la queue en premier et s'écrase. Il y a seulement 7 survivants.
Lire la suiteLes Dangers de l'hiver (vol 1713 Continental Airlines)
Perte de contrôle suite à l'accumulation de glace sur les ailes et erreur de pilotage.
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