Le jour se lève sur le quartier des Agnettes, à Marseille. Accompagné des hommes du GIPN, Khalil fait une descente dans une barre d’immeuble à la recherche d’armes liées, espère-t-il, à celles qui ont servi au braquage. À Londres, Naomi se remet doucement de son agression. Son supérieur, Tom, lui apprend que ses agresseurs ont laissé des traces ADN sur ses vêtements ; notamment...

En suivant la piste du gang serbe, Khalil découvre que son frère participe à un trafic d'armes au sein de son ancien quartier. Les malfrats marseillais se fournissent en armes à feu grâce à un réseau de trafiquants dont les patrons vivent à Belgrade. Naomi et son équipe apprennent que Milan cherchent à entrer en contact avec un certain Zlatko afin de revendre les diamants volés.

Milan et Dragan mettent tout en oeuvre pour retourner clandestinement à Belgrade avant que Zlatko s'en prenne à Adnan, le frère de Milan. Pendant ce temps, Zlatko est sollicité par Julia Ortiz, membre influent d'un groupe de puissants hommes d'affaires qui désirent investir en Serbie afin de blanchir de l'argent sale.

Pour sauver son frère des griffes de Zlatko, Adnan va jusqu’au sacrifice. La route de Naomi et celle de Milan se croisent à nouveau. Cette coïncidence ramène Naomi en Bosnie, vingt ans plus tôt. Elle était alors membre des forces armées britanniques, chargée des négociations pour le compte des Nations unies. Elle entretenait également, à l’époque, une liaison avec un soldat bosniaque, malgré son devoir de neutralité.

Milan n’a plus qu’un seul désir : voir Zlatko mort. Il espère pouvoir le suivre jusqu’à Londres où a lieu un sommet international au cours duquel sera annoncée la prochaine construction de l’aéroport en Serbie. Milan sait que Zlatko assistera à l’événement et qu’il sera sans doute plus exposé. Il demande à Naomi de l’aider à se procurer un passeport pour s’y rendre. À Marseille, Mokhtar prévient Khalil que lui, sa mère et sa sœur sont en danger. Malgré les conseils de Khalil, Mokhtar semble déterminé à mener sa guerre des gangs jusqu’à son terme.