Au petit matin, deux individus cagoulés pénètrent par effraction dans une maison bourgeoise. Ils appliquent sur le visage du propriétaire, qui dort du sommeil du juste, un coton imbibé d'ether avant de l'embarquer dans sa voiture.

Cette première enquête confronte Mélissol à un meurtre maquillé en accident et à un problème humain : le déchirement d'un couple à qui la justice, dans sa froideur toute "légaliste", veut reprendre Léo, l'enfant qu'elle lui avait confié.

L'affaire prend des proportions que Mélissol ne soupçonnait pas.

Encouragé par Magali, sa demi-soeur, il s'engage personnellement au point d'y risquer sa réputation d'autant que les esprits s'échauffent et que les soit-disant "garants de l'ordre extrême droitiste" sont prompts à faire l'amalgame entre humanisme et laxisme...

Sur une route, au petit matin, madame Serrurier roule prudemment. A ses côtés, son mari s'est assoupi. Soudain une moto les dépasse. Le passager du deux roues brandit un fusil et tire une balle dans un pneu de la voiture qui fait une embardée avant de s'arrêter sur le bas côté.

Les motards se précipitent sur le couple, les rouent de coups avant d'arracher le collier de pierres précieuses que porte avec ostentation madame Serrurier.

La sonnerie du téléphone réveille Martin Mélissol. Inquiet, il se précipite sur le combiné. Il est arrivé un accident à sa demi-soeur qui est sortie ? Non, aux parents de Romain Serrurier, le nouveau petit ami de Magali !

Des agressions ont déjà été commises dans la région mais, cette fois, les braqueurs ne semblent plus s'attaquer seulement aux touristes étrangers !

Un matin, dans la belle villa provençale du Dr Duverdier , la femme de ménage en venant prendre son service trouve la porte ouverte avec des traces de sang s'étalant sur les murs et formant un "chemin de croix" qui mène à la chambre. Là elle découvre le docteur nu les bras en croix, les pieds ligotés, une plaie profonde au côté droit.

Martin Mélissol est chargé de l'enquête.

Un cordon de sécurité entoure l'esplanade de la gare de Montélimar où se trouve une malle suspecte. Un macabre découverte attend Mélissol : le corps d'un homme d'origine maghrébine. S'agit-il d'un crime raciste, d'un règlement de comptes crapuleux ? Mélissol n'écarte aucune piste en dépit des indices qui semble accréditer la première hypothèse. Mais il n'est pas homme à se laisser influencer.

u Un jeune homme est retrouvé la gorge tranchée. En enquêtant sur cette affaire, Martin Melissol, aidé de sa soeur Magali, démentèle un trafic de fausses pièces mécaniques qui créent des accidents graves dans la région, ainsi qu'un atelier clandestin, qui fabrique ces fausses pièces, et dans lequel sont exploités des travailleurs imigrés. Une fausse piste l'amène à enquêter chez Melle Arnaud, une vieille femme exploitant horticole, qui ne se laisse pas faire.

Sylvie, trouvant que Martin n'est pas assez disponible pour elle, décide de mettre un terme à leur relation. Magali apprend la vraie raison du retour de son frère au pays: c'est avec son arme de service que le fils de sa petite amie de l'époque s'est tué accidentellement.

Martin Melissol enquête sur une affaire de tests illégaux de médicaments commandités par un laboratoire privé et pratiqués sur des êtres humains, exploitant la misère de personnes démunis, des immigrés clandestins de surcroit. Bien que l'enquête soit menée par un de ses collègues, Martin enquête lui-même discrètement, car elle implique un ancien professeur de médecine, Devézieux, qui emploie Magali pour donner des cours à son fils. La femme du professeur a un cancer en phase terminale. Celle-ci accuse son mari d'avoir voulu l'empoisonner