Long live the strike! Lucie Baud, one of the pioneers of the women's movement, went with creativity, fighting spirit and the power of singing against the weapons of male-dominated capitalist society in nineteenth-century France. The film, based on true events, describes the ambitious fight of a silk moth. She stood up for the rights of the female working class to end maltreatment and oppression once and for all. For the revolution in women's rights, she even put her family back and fought to the end for their beliefs.

Lucie Baud naît en 1870 dans une famille de paysans pauvres de la région de Grenoble. A douze ans, elle entre comme apprentie dans une filature de soie et se marie à 20 ans avec un garde champêtre. A la mort de son mari, Lucie se retrouve seule alors que les patrons de la filature décident de baisser les salaires et d’augmenter les cadences. C’est la grève. Lucie se dresse en première ligne face au patron, soutenue par Auda, un syndicaliste qui affermit sa détermination, l’éduque politiquement, et ne tarde pas à lui faire la cour avec succès. Lucie Baud se jettera corps et âme contre « l’infinie servitude des femmes ».

Vizille nahe Grenoble um 1880: Bereits als Kind muss Lucie Baud in der Seidenfabrik der Familie Duplan arbeiten. Die Frauen und Mädchen schuften bis zu 14 Stunden am Tag, sind lüsternen Aufsehern ausgeliefert und werden, falls sie aufmucken, durch noch schlechter bezahlte Italienerinnen ersetzt. 1891 heiratet Lucie einen Feldhüter, eine Art Schutzmann. Nach dessen frühem Tod steht sie allein mit den Kindern da. Doch mit dem Gewerkschafter Charles Auda kämpft sie nun erst recht gegen Ausbeutung…