Au printemps 2020, Bernard et Sylvie Dahetze, éleveurs à Ozenx-Montestrucq dans le Béarn, apprennent que tout leur troupeau de Blondes d'Aquitaine doit être abattu en raison d'un cas de tuberculose détecté sur une seule vache. Effondré, le couple va se battre pour affronter ce drame. Pendant trois ans, le réalisateur Édouard Bergeon va accompagner ces éleveurs en détresse. Comme nombre de leurs confrères, ceux-ci travaillent dur pour gagner peu. Les enfants d'agriculteurs renoncent d'ailleurs souvent à reprendre les fermes familiales, et les exploitations disparaissent.
C’est l’histoire de nos grands-parents et de nos arrière-grands-parents. L’histoire d’une incroyable épopée, celle des paysans français qui, en à peine un siècle, ont vu leur monde être profondément bouleversé. Alors qu’ils constituaient autrefois la grande majorité du pays, ils ne sont plus aujourd’hui qu’une infime minorité, mais se retrouvent confrontés à un défi immense : comment continuer à nourrir la France ?
Dans ce long métrage documentaire, le duo de réalisateurs derrière L'erreur boréale et Trou Story, Richard Desjardins et Robert Monderie, raconte l'histoire de la nation algonquine du Québec et dénonce ses conditions de vie actuelle.
Haute Savoie, 1972 : la ferme des Bertrand, exploitation laitière d’une centaine de bêtes tenue par trois frères célibataires, est filmée pour la première fois. En voisin, le réalisateur Gilles Perret leur consacre en 1997 son premier film, alors que les trois agriculteurs sont en train de transmettre la ferme à leur neveu Patrick et sa femme Hélène. Aujourd’hui, 25 ans plus tard, le réalisateur-voisin reprend la caméra pour accompagner Hélène qui, à son tour, va passer la main. A travers la parole et les gestes des personnes qui se sont succédé, le film dévoile des parcours de vie bouleversants où travail et transmission occupent une place centrale : une histoire à la fois intime, sociale et économique de notre monde paysan.
Une histoire de celles qui ont habillé la France : les couturières. Ces ouvrières racontent leur parcours fait de violence et de sacrifice, effectué dans le fracas des machines, avec la vapeur qui colle à la peau et le rythme saccadé des métiers à tisser. Pendant des décennies, ces deux millions de femmes du textile sont restées invisibles, comme si le monde ouvrier n’était composé que d’hommes. Pourtant tout au long du XXe siècle, ces femmes, ouvrières des filatures du Nord ou couturières des ateliers parisiens, se sont battues pour leurs droits et leur reconnaissance. Elles ont contribué à faire progresser la cause des femmes et ont remporté bien des batailles.