Jour et nuit, partout en France, des femmes et des hommes se relaient au téléphone pour tendre l’oreille à ceux qui ne vont pas bien. Noëlle, Marie, Guy, Jean Louis et Hugo font partie de ces « écoutants ». Ils sont bénévoles au sein de diverses associations disposant d’une ligne d’écoute, où vient s’échouer quotidiennement toute la détresse du monde. La crise sanitaire a mis en lumière leur indispensable travail.
L'improvisation théâtrale est une discipline qui peut servir à tous, et en toutes circonstances. À l'école, en entreprise, lors d'un entretien d'embauche ou encore à la tête d'une équipe, nous vivons tous des situations réclamant prestance, repartie et assurance. Marc Ladreit de Lacharrière en est convaincu : un jeune formé à l'improvisation développe des qualités précieuses et concrètes, essentielles dans le monde du travail. L'impro est aussi un outil d'intégration qui brise les barrières et les codes. Dans un monde où les inégalités sont chaque jour plus flagrantes, donner à tous les jeunes l'accès à l'improvisation s'avère un moyen d'équilibrer leurs chances de réussite, quel que soit leur milieu social ou culturel.
Décembre 2017. Une femme, victime d’un viol par un inconnu dans son enfance, se retrouve à dialoguer avec son agresseur, 33 ans plus tard. Cette rencontre improbable est possible en France par l'entrée dans la loi française de la "Justice Restaurative", lors de la réforme Taubira, en 2014.
Yanie a 14 ans et la famille d’accueil qui l’a élevé prend sa retraite. Les services sociaux estiment que sa mère, en réinsertion après une peine de prison, ne peut pas encore le récupérer. Yanie va donc débarquer dans une nouvelle famille, avec le risque, si ça ne colle pas, de se retrouver en foyer. C’est une épreuve ajoutée à toutes les autres, une chance aussi peut-être de rompre avec les vieux modèles qui encombrent sa vie. Le film tente de saisir ce moment qu’on appelle résilience. Dans le fracas de son existence, Yanie va développer des mécanismes de défense.