Le Caire, février 2011. Elsayed, Noha, Ahmed sont de jeunes égyptiens et ils sont en train de faire la révolution. Ils occupent la place Tahrir jour et nuit, ils parlent, crient, chantent avec d'autres milliers d'égyptiens tout ce qu'ils n'ont pu dire à haute voix jusque-là. Les répressions sanguinaires du régime attisent la révolte ; à Tahrir on résiste, on apprend à discuter et à lancer des pierres, à inventer des slogans et à soigner les blessés, à défier l'armée et à préserver le territoire conquis : un espace de liberté où l'on s'enivre de mots. Tahrir est un film écrit par les visages, les mains, les voix de ceux qui ont vécu ces journées sur la place. C'est une chronique au jour le jour de la révolution, aux côtés de ses protagonistes.
A woman gives voice to a few collected fragments of her life on the shores of Sardinia.
Dans la périphérie rurale de la ville de Gaza, la famille Samouni s’apprête à célébrer un mariage. C’est la première fête depuis la dernière guerre. Amal, Fouad, leurs frères et leurs cousins ont perdu leurs parents, leurs maisons et leurs oliviers. Le quartier où ils habitent est en reconstruction. Ils replantent des arbres et labourent les champs, mais une tâche plus difficile encore incombe à ces jeunes survivants : reconstruire leur propre mémoire. Au fil de leurs souvenirs, “La route des Samouni” dresse un portrait de cette famille, avant, pendant et après l’évènement qui a changé leur vie à jamais.