Dictionnaires, anthologies, recueils... La clé du savoir encyclopédique se trouve dans cette somme de pages et de textes érudits. Pour ceux qui sont chargés de rassembler et de retranscrire toute cette connaissance, le moment de la « sélection » des auteurs et penseurs à insérer dans l'ouvrage est souvent soumis à de nombreuses critiques.

Leur point commun ? Jouer des personnages, investir une nouvelle identité et la faire sienne. Pour les acteurs et les comédiens, lorsque le rideau se lève ou que la caméra se met en marche, il est temps de redevenir autre. Entre le cinéma et le théâtre, une histoire de « Je t'aime, moi non plus » se dessine depuis des années. Les invités, Jean-Pierre Darras, Pierre Dux, Jean Richard, Jean Tulard et Raymond Castans, en témoignent.

Au cours de cet échange mouvementé entre Alain Robbe-Grillet et Philippe Sollers, la question de la mémoire dans la littérature est centrale. Si, pour l'un, elle se révèle dans le procédé autobiographique, pour l'autre, elle est contenue dans l'érotisme évoqué dans ses écrits. Un rapport à la trace bien différent, voire même conflictuel.

Les relations parents-enfants, les opinions politiques, le sexe, la solidarité, le vocabulaire... Dans ces domaines, le comportement des français a évolué. Les journalistes, écrivains ou auteurs de BD invités en ont fait le sujet de leurs livres.

Ode à cette lointaine époque, pourtant si proche par la vivacité des souvenirs. Les invités, parmi lesquels la célèbre Simone Signoret, évoquent un temps qui ne subsiste plus que dans l'encre de leur écriture. Mémoires vives, joyeuses, douloureuses aussi, d'un passé qui n'a jamais été aussi présent.

Thème inépuisable, l'argent déchaîne les passions. Ce ne sont pas Michel Tardieu, journaliste financier, et Jack Dion, journaliste à l'Humanité, qui diront le contraire...

Éloge du crime passionnel, de la haine proclamée de l’humanité, de l’art et la manière de saigner ses ennemis… Tels sont les mauvais sentiments abordés dans la littérature et la bande dessinée ! Jean-Marc Roberts, Anne Vergne, Jean Tabary et trois autres invités échangent sur les « méchants ».

L'empereur qui unifia la Chine par la terreur, les écorcheurs sévissant dans la Bourgogne du 15ème siècle, le destin de Charles le téméraire, les services secrets anglais en 1944, et enfin La Pompéi : épisodes convulsifs et ténébreux de l'histoire du monde vers la fin du XXème siècle : voici le menu historique revigorant proposé par Bernard Pivot et ses invités !

Bernard Pivot reçoit six écrivains pour leurs ouvrages consacrés aux rapports amoureux, d'égalité et de création de couples célèbres. De Oscar et Constance Wilde, Sigmund et Marthe Freud, ou Gustav et Alma Mahler, qui endossait la charge mentale au sein du couple ? Les paris sont ouverts.

Ces histoires, ce sont celles de ceux qui ont dû quitter un pays pour des raisons qui ne leur appartenaient pas, obligés de se lancer dans l'inconnu et de devenir cet inconnu aux yeux des autres. Mal-aimés dans leur pays natal, malmenés dans leurs pays d'adoption, ils ont fini par trouver la paix en terre accueillante et chaleureuse.

Émission spéciale quant à sa durée : 2h 21 mn.

Le mythe est une source d'inspiration pour les auteurs présents autour de la table : ils y trouvent un élan créatif inépuisable où le réel se confond, le temps de quelques pages, au légendaire. Mais le mythe devient aussi parfois un symbole, un étendard de certaines valeurs que l'auteur souhaite traiter plus en profondeur.

L'écriture poursuit-elle un seul dessein ? Le témoignage de ces invités, interrogés au sujet de la raison qui les pousse à prendre la plume, prouve que les mots sont destinés à des objectifs bien différents. Par amour de la lettre ou par volonté de transmettre, écrire est une action qui revêt bien des portées.

Quatre femmes et un homme sont les invités de Bernard Pivot pour parler de la réussite des femmes, et ce dans plusieurs domaines. La vie d'artistes, des sportives, des cheffes d'entreprise, ou des aventurières accomplies sont citées en exemple.

La pauvreté, les êtres en difficultés matérielles et sociales, et les différentes aides dont ils peuvent bénéficier dans notre société. Bernard Pivot a invité quatre témoins de cette pauvreté, qui racontent, dans leurs ouvrages, leurs actions pour recréer du liens avec ces personnes, et les sortir de la précarité.

Jean-Paul Sartre, Coluche, la Droite... Voici quelques personnalités, parmi d'autres, dont les auteurs, invités par Bernard Pivot dressent le portrait dans leurs ouvrages.

Histoires de meurtres, de cavales et de conflits physiques et psychiques : le polar, aussi connu sous le nom de « roman noir » ou « roman policier », maintient un sentiment d'angoisse et joue avec un suspens haletant. Pour ces romanciers, le tout est de savoir faire germer l'interrogation dans l'esprit des lecteurs.

Bernard Pivot se demande quel est le rôle et le pouvoir des intellectuels dans la vie politique. Il tente d'y répondre en interrogeant ses cinq invités : un homme politique, un essayiste, un philosophe, un journaliste, et un avocat.

Les invités évoquent la relation intrinsèque entre sexe et littérature : la force de l'écrit, c'est de savoir montrer l'érotisme, les fantasmes et la passion dans tout leur éclat. Mirabeau et Sade disaient même la nécessité de s'exprimer sur les sujets les plus intimes tels que la pornographie, la masturbation ou la sodomie.

Que se passait-il sur les bancs des établissements d'enseignement en 1985 ? Quelques mois après les virulents débats générés par le projet de loi Savary, Pivot dresse un état des lieux du système éducatif français. Une édition qui termine en apothéose sur un Paul Buth exhortant les écoliers à combattre l’illettrisme sur l'air de La Marseillaise.

Attention, rencontre au sommet ! Quand Françoise Sagan rencontre Scottie Fitzgerald, la fille de Zelda et Scott... Bernard Pivot reçoit quatre écrivains pour leur dernier roman, tous des romans d'amour, mais une grande partie de l'émission est consacrée à la vie littéraire et amoureuse de Scott et Zelda Fitzgerald...

Billettiste comme Claude Sarraute, grand reporter comme Christophe de Ponfilly, journaliste de guerre comme Jacques Abouchar, « intervieweur » comme Jacques Chancel, cameraman comme Michel Parbot, ou journaliste de presse écrite comme Bernard Voyenne... Cet Apostrophes est consacré au journalisme dans sa grande diversité.

« Il faut bouger beaucoup pour que les gens ne peut pas vous attraper » déclare l’énergique Jane Fonda. Le corps abordé sous divers angles : la propreté depuis le Moyen-Âge, l’hygiène de vie, l’élégance, le dandysme, l’atteinte par la maladie… L’actrice américaine est accompagnée de Léon Schwarzenberg, Georges Vigarello, Jacques de Langlade, Eliane Perrin.

Trois auteurs débutants présentent leurs ouvrages sous les yeux admiratifs de trois célèbres écrivains. Le métier d'auteur peut être fastidieux et le chemin vers la reconnaissance comporte plus de difficultés pour certains que pour d'autres... Mais derrière chacun de ces six visages se lit l'amour d'écrire et le bonheur d'être lu.

Bernard Pivot propose de découvrir dans cette émission cinq livres écrits « à quatre mains », c'est à dire par deux auteurs dont la collaboration est d'origine le plus souvent familiale : frères, parent-enfant, ou par amitié ou affinité intellectuelle.

Chasse à l’or au Costa-Rica, pillage de tombes en Amérique du Sud, plongée dans l’Afrique des forêts et des rivières, Robinson abandonné par Vendredi, marin solitaire sous la tempête, immersion dans la vie de Kessel… Des aventures racontées par Olivier de Kersauson, Yves Courrière, Christian Dedet, Cizia Zykë et Alain Hervé.

La Libération de l'Italie du Nord par les Américains, la vie terrifiante dans les camps d'extermination nazis, la France libérée de 1944 à 1946, la Chine pendant la Seconde Guerre mondiale, le complot tramé par Hitler contre le Duc de Windsor. Sur le plateau : Claude Lanzmann, Jacqueline Dana, Fred Kupferman, Michael Bloch, Robert Guillain.

Il n'y a pas d'âge pour aimer... Bernard Pivot reçoit cinq auteurs grisonnants qui abordent chacun dans leurs romans la question de l'amour au déclin de la vie. Henri Troyat, Goncourt 1938, s'inspire par exemple de la vie de son père dans Le bruit solitaire du cœur.

Il n'y a pas d'âge pour aimer... Bernard Pivot reçoit cinq auteurs grisonnants qui abordent chacun dans leurs romans la question de l'amour au déclin de la vie. Henri Troyat, Goncourt 1938, s'inspire par exemple de la vie de son père dans Le bruit solitaire du cœur.

Dans cette émission, cinq auteurs tentent de réhabiliter, dans leurs ouvrages, une figure historique ou littéraire controversée ou détestée, et s'en expliquent sur la plateau. Ainsi, le Général Galliffet, dit le « fusilleur de la Commune », Chloderlos de Laclos, ou le marquis de Custine trouvent-ils des alliés qui les présentent sous un jour nouveau.

La nouvelle serait un genre mal aimé des français, « et c'est bien dommage ! » déplore Pivot. Pour lui redorer le blason il reçoit six auteurs de « bonnes » nouvelles.

Hommage à ces couples mythiques, grands intellectuels ou personnages politiques, qui ont fait évoluer ensemble le cours de la pensée et des évènements. Dans ce rapport interdépendant du soi à l'autre, se créer une nouvelle forme : celle de la complétude de deux êtres qui, une fois réunis, font des étincelles.

Tous sont en lice pour recevoir le prestigieux Prix Goncourt, considéré par beaucoup comme la reconnaissance ultime d'une œuvre littéraire. Tour à tour, ils s'expriment sur ces histoires qui ont suscité l'intérêt du jury et qui seront, peut-être, la clé de leur réussite. Mais la reconnaissance n'est-elle seulement qu'une affaire de récompense ?

Le pouvoir, la puissance, l’hégémonie des écrivains, des publicitaires, des peintres, des banquiers et des financiers ! Pour débattre des hommes d'influence, Bernard Pivot réunit des hommes, quatre… Michel Déon, Pierre Lemonnier, Charles Sorlier et l'omniprésent Jacques Attali qui pour l'influence, voire l'ingérence ne craint personne...

La place des protestants en France et à la révocation de l'édit de Nantes, dans la logique du pouvoir absolu de Louis XIV. Les auteurs invités y ont consacré leurs ouvrages, et débattent sur le plateau de liberté de culte, d'histoire des religions et de tolérance.

Pour fêter cette 500 ème émission, le maître de cérémonie a réuni autour de lui plusieurs écrivains francophones. L'occasion, ainsi, de parler du rayonnement de la langue de Molière à travers le monde. D'origines argentine, américaine, égyptienne ou encore espagnole, ces auteurs avouent leur amour incommensurable pour le Français.

Les rapports entre père et fils, parfois difficiles, parfois décevants, parfois violents, sont au centre des écrits des six invités de Bernard Pivot. Ces récits, souvent d'inspiration autobiographiques, sont le reflet des hommes et de leurs difficultés à vivre dans les turpitudes du siècle.

Cette émission est consacrée à la cohabitation politique entre le président François Mitterrand et son Premier ministre Jacques Chirac. Les invités débattent également de problèmes politiques plus généraux de la France de cette époque, à quelques mois des législatives de 1986.

Les histoires de familles... Qu'elles soient irlandaises, ukrainiennes, royales, aristocrates ou indiennes d'Amérique. Au début de l'émission Bernard Pivot fait un aparté avec Jérôme Lindon, directeur des Éditions de Minuit, pour évoquer l'écrivain Claude Simon, tout nouveau prix Nobel de Littérature pour l'ensemble de son œuvre.

Cette émission porte le même titre qu'une autre ultérieure du 29/05/1987 (s13e22) (émission 582) mais n'en est ni un doublon ni une première partie.

Leurs idéologies les opposaient. Pourtant, leur rôle dans le paysage français du 20e siècle et leur propension à la polémique les réunit dans un riche débat d'historiens et de fins lettrés. Sartre et Céline sont ici remis au goût du jour par l'émission de Bernard Pivot, enrichie de la présence exceptionnelle de Maurice Nadeau, ami de Sartre.

Saint Louis, Saint Eloi, Saint Vincent de Paul, mais aussi Judas, ou la mystique Marthe Robin... Bernard Pivot consacre l'émission aux vies de ces personnages religieux, avec les cinq auteurs qui leur ont consacré des livres.

Pivot s’enthousiasme : « De Racine à Raphaële Billetdoux, la passion reste le sujet numéro un des écrivains et… elle se termine toujours aussi mal ! ». D’autant que les invitées sont en majorité des femmes ce soir : Marie Nimier, Josette Pratte, Catherine Hermary-Vieille, Raphaële Billetdoux et Sylvia Monfort !

Qui sont les patrons du moment qui pèsent sur la scène économique française ? Quelles sont leurs techniques managériales, quel est leur parcours, quels sont leurs rapports avec le pouvoir, leurs liens avec les politiques ? Cinq patrons, ou spécialistes du sujet, sont interrogés sur ces questions par Bernard Pivot.

Bernard Pivot, en compagnie de ses invités, revient sur les grands événements, faits sociétaux, courants de pensées et personnalités du XXème siècle. Le sport, de Gaulle, les camps de concentration, le communisme, la peine de mort, Levi Strauss, Bourdieu, Mai 68, le terrorisme intellectuel…

Pour en savoir plus sur ceux qui nous gouvernent et sur les familles célèbres, il faut entrer dans l'intimité de l'histoire, connaître l'envers du décors. C'est ce que proposent les invités de cette émission : de l'enfance de Louis XIV aux coulisses du cabinet de Mauroy à Matignon, en passant par la vie de Maurice Thorez racontée par son fils...

Parce qu'ils savent les manier comme personne, ces invités ont une relation presque intime avec les mots. Mots du quotidien ou termes plus spécifiques,chacun jongle avec eux à sa manière : l'admiration générale confirme la beauté de l'exercice. Dans le public, tous se demandent qui finira, parmi les invités, par avoir le dernier mot.

Cet épisode nous plonge dans l'intimité d'une correspondance épistolaire, de confidences sulfureuses, de désirs sadomasochistes... Une occasion de lever le voile sur ce qui était secret, gardé, parfois même « masqué » au sens propre du terme. Les confidences les plus intimes sont avouées et suscitent la curiosité générale.

Ambiance chaleureuse pour cette émission de fin d'année où la parole et l'écriture se joignent à la dégustation d'un Saumur et à la célébration des mérites comparés des Château d'Yquem 1969 et 1967. Les invités présentent, tout en festoyant, leurs ouvrages consacrés aux plaisirs des sens, en priorité celui du goût !

Le 7e art vu et raconté par les gens qui le font vivre, le critiquent ou le théorisent. Pourtant, le débat dérive rapidement sur les similitudes entre télévision et cinéma. Pour Godard, les deux sont bien distincts : d'une part le grandiose de la création, d'autre part la simplicité de la reproduction. Un avis qui ne fait pas l'unanimité.

Justement, ce n'est pas du cinéma, c'est du dégoulinant de la Nouvelle Vague, prétentieux, vide. « La Nouvelle Vague ? Pas si nouvelle mais très vague ! » (Michel Audiard).