Informations personnelles
Célèbre pour Interprétation
Apparitions connues 1
Genre Homme
Date de naissance 8 août 1912
Date de décès 23 novembre 1978 (66 ans)
Lieu de naissance Odessa, Kherson Governorate, Russian Empire [now Ukraine]
Alias
- -
Score de contenu
100
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Biographie
Jacques Bergier, peut-être né Yakov Mikhaïlovitch Berger (Яков Михайлович Бергер) le 8 août 1912 (21 août 1912 dans le calendrier grégorien) (?) à Odessa (Empire russe) et mort le 22 novembre 1978 à Paris, est un ingénieur chimiste, résistant, espion, journaliste et écrivain, de nationalités française et polonaise d'ascendance juive.
Il a largement contribué à la promotion, en France, du paranormal et de théories pseudo-scientifiques, notamment par le biais de son livre Le Matin des magiciens, écrit en collaboration avec Louis Pauwels, puis à travers le mouvement du réalisme fantastique relayé par la revue Planète.
Fils de Mikhaïl Berger, aisé épicier en gros, juif, et d’Etlia Krzemienieckaïa, juive russo-polonaise originaire de Kremenets et cousin d'un physicien nucléaire, George Gamow et d'un certain Anatoly, membre du commando qui assassina le tsar Nicolas II. Son père, collectionneur d'affiches de la révolution bolchevique, le gifla enfant pour avoir voulu absolument mesurer avec un mètre de couturière la hauteur de la séance de lévitation de son grand-oncle maternel, Rabbi Jacob Krzemienieck, rabbin en ex-Union des républiques socialistes soviétiques. Sa «tante Quel-Malheur» ponctuait chacune de ses phrases de l’expression incongrue «quel malheur quel malheur».
Il était connu dans le fandom de la science-fiction des années 1950 pour être «Un Être dépourvu de nombril, car natif de la planète Mars», comme il aimait alors à le redire en petits comités. Il prétendait maîtriser quatorze langues modernes et anciennes, dont l'araméen… mais avouait ne pouvoir retenir le finnois. Dans un entretien transmis par la RTS en 1978, Bergier dit que son Q.I. était de 160. Sur sa carte de visite, il se présentait comme «Amateur d'insolite et scribe des miracles», citation tirée de la partie préliminaire du Péril bleu de l'écrivain Maurice Renard.
Après des études secondaires au lycée Saint-Louis, Jacques Bergier poursuit ses études à la Faculté des sciences de Paris et à l'École nationale supérieure de chimie de Paris. Ingénieur chimiste, licencié ès sciences, il se consacre alors à la recherche scientifique, notamment à la chimie nucléaire. En 1936, il découvre, avec le physicien atomiste André Helbronner, l’utilisation de l'eau lourde pour le freinage des neutrons et affirme avoir réalisé la première synthèse d’un élément radioactif naturel, le polonium, à partir de bismuth et d'hydrogène lourd en volatilisant un filament de tungstène. Ses autres collaborateurs scientifiques avant-guerre sont essentiellement Vladimir Gavreau ou encore le futur résistant Alfred Eskenazi (qui fournira à Lucie Aubrac, de la part du réseau Marco Polo, les papiers allemands pour entrer dans l'Hôpital de l'Antiquaille afin de délivrer — entre autres — Serge Ravanel). Très vite, il développe un penchant pour l'alchimie (renforcé par une rencontre supposée avec Fulcanelli en juin 1937), et affirme au début des années 1950 avoir obtenu par transmutation alchimique du béryllium à partir de sodium. ...
Source: Article "Jacques Bergier" de Wikipédia en français, soumis à la licence CC-BY-SA 3.0.
Jacques Bergier, peut-être né Yakov Mikhaïlovitch Berger (Яков Михайлович Бергер) le 8 août 1912 (21 août 1912 dans le calendrier grégorien) (?) à Odessa (Empire russe) et mort le 22 novembre 1978 à Paris, est un ingénieur chimiste, résistant, espion, journaliste et écrivain, de nationalités française et polonaise d'ascendance juive.
Il a largement contribué à la promotion, en France, du paranormal et de théories pseudo-scientifiques, notamment par le biais de son livre Le Matin des magiciens, écrit en collaboration avec Louis Pauwels, puis à travers le mouvement du réalisme fantastique relayé par la revue Planète.
Fils de Mikhaïl Berger, aisé épicier en gros, juif, et d’Etlia Krzemienieckaïa, juive russo-polonaise originaire de Kremenets et cousin d'un physicien nucléaire, George Gamow et d'un certain Anatoly, membre du commando qui assassina le tsar Nicolas II. Son père, collectionneur d'affiches de la révolution bolchevique, le gifla enfant pour avoir voulu absolument mesurer avec un mètre de couturière la hauteur de la séance de lévitation de son grand-oncle maternel, Rabbi Jacob Krzemienieck, rabbin en ex-Union des républiques socialistes soviétiques. Sa «tante Quel-Malheur» ponctuait chacune de ses phrases de l’expression incongrue «quel malheur quel malheur».
Il était connu dans le fandom de la science-fiction des années 1950 pour être «Un Être dépourvu de nombril, car natif de la planète Mars», comme il aimait alors à le redire en petits comités. Il prétendait maîtriser quatorze langues modernes et anciennes, dont l'araméen… mais avouait ne pouvoir retenir le finnois. Dans un entretien transmis par la RTS en 1978, Bergier dit que son Q.I. était de 160. Sur sa carte de visite, il se présentait comme «Amateur d'insolite et scribe des miracles», citation tirée de la partie préliminaire du Péril bleu de l'écrivain Maurice Renard.
Après des études secondaires au lycée Saint-Louis, Jacques Bergier poursuit ses études à la Faculté des sciences de Paris et à l'École nationale supérieure de chimie de Paris. Ingénieur chimiste, licencié ès sciences, il se consacre alors à la recherche scientifique, notamment à la chimie nucléaire. En 1936, il découvre, avec le physicien atomiste André Helbronner, l’utilisation de l'eau lourde pour le freinage des neutrons et affirme avoir réalisé la première synthèse d’un élément radioactif naturel, le polonium, à partir de bismuth et d'hydrogène lourd en volatilisant un filament de tungstène. Ses autres collaborateurs scientifiques avant-guerre sont essentiellement Vladimir Gavreau ou encore le futur résistant Alfred Eskenazi (qui fournira à Lucie Aubrac, de la part du réseau Marco Polo, les papiers allemands pour entrer dans l'Hôpital de l'Antiquaille afin de délivrer — entre autres — Serge Ravanel). Très vite, il développe un penchant pour l'alchimie (renforcé par une rencontre supposée avec Fulcanelli en juin 1937), et affirme au début des années 1950 avoir obtenu par transmutation alchimique du béryllium à partir de sodium. ...
Source: Article "Jacques Bergier" de Wikipédia en français, soumis à la licence CC-BY-SA 3.0.
Interprétation
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