Keltoum (Aïcha Adjouri)

Personal Info

Known For Acting

Known Credits 14

Gender Female

Birthday February 3, 1916

Day of Death November 11, 2010 (94 years old)

Place of Birth Blida, Algéria

Also Known As

  • Aïcha Adjouri
  • كلتوم
  • عائشة أدجوري
  • Kaltoum

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Biography

Keltoum, de son vrai nom nom Aïcha Adjouri, est une actrice algérienne, née le 4 février 1916 à Blida, et morte le 11 novembre 2010 à Alger. Figure et doyenne du théâtre et du cinéma algériens, Keltoum croise la route de Mahieddine Bachtarzi qui la recrute pour un petit rôle de danseuse dans une opérette. En 1937, elle donne la réplique à Rachid Ksentini dans Mariage par téléphone et sera à l'affiche de la plupart des spectacles des fameuses "tournées Mahieddine" en Algérie, au Maghreb et en Europe.

Il est aussi arrivé que les rigueurs de la loi coloniale d'alors viennent à sanctionner la comédienne. Dans son édition du 21 mars 1950, le quotidien Alger républicain fait état d'une amende de 50 000 francs infligée à Mahieddine par la municipalité, la mise à pied durant un mois de la comédienne Keltoum et l'interdiction de se produire sur la scène de l'Opéra faite au chanteur tunisien Ali Riahi, au motif que la pièce El-Ouadjib et les chants durant la représentation comportaient des passages jugés "séditieux". (Mémoires de M. Bachetarzi)

Membre de la troupe arabe de l'Opéra d'Alger à sa création en 1947 sous la direction de Bachtarzi, aux côtés de nombreuses étoiles dont, Mohammed Touri, Djelloul Bachdjerrah, Réda Falaki et Mustapha Kateb, elle interrompt ses activités en 1956 avec la guerre d'indépendance. Elle est de retour sur scène avec la création, en 1963, du Théâtre national en compagnie de Mustapha Kateb, Mohamed Boudia, Abderrahmane Kaki, Allel el-Mouhib et Abdelkader Alloula. Jusqu'au tournant 1990, elle aura joué dans plusieurs dizaines de pièces. Après Mort d'un commis voyageur d'Arthur Miller par Fouzia Aït El-Hadj (1987), suivie de La Maison de Bernarda Alba de Federico Garcia Lorca, dans une mise en scène de Allel el-Mouhib, sa dernière apparition remonte à 1991, avec la reprise d'El Bouaboune (Les Concierges) de Rouiched.

Au cinéma elle fut à l'affiche de La Septième Porte du cinéaste français André Swobada avec, dans les rôles principaux de Leila et Ali, d'une part, Maria Casarès et Georges Marchal pour la version française et, d'autre part, Keltoum et Bechir Gabsi pour la version arabe. Elle s'illustrera surtout dans une magnifique interprétation muette et dépouillée de mère courage dans le Vent des Aurès de Mohamed Lakhdar-Hamina en 1966. Interrogé sur sa rencontre avec la comédienne, Mohamed Lakhdar-Hamina confiera que c'est sur recommandation d'André Swobada qu'il a rencontré et choisi Keltoum pour le Vent des Aurès. Elle jouera encore dans Hassan Terro (1968), Décembre (1972) et Chronique des années de braise (1974) du même réalisateur, puis dans les Déracinés (Beni Hendel) de Lamine Merbah (1976), Le Vent du sud (Rih el-djanoub, 1975) et Hassan Taxi (1982) de Mohamed Slim Riad, Les Folles années du twist de Mahmoud Zemmouri (1986) ou encore Hassan Niya de Ghaouti Bendedouche (1989).

Figure du théâtre et du cinéma en Algérie, Keltoum s'est vue consacrer un hommage en mars 2010 à l'initiative de l'association des cinéastes Lumières. Malade, elle n'avait pu être présente à la cérémonie. Keltoum a été inhumée au cimetière d'El Alia.

Keltoum, de son vrai nom nom Aïcha Adjouri, est une actrice algérienne, née le 4 février 1916 à Blida, et morte le 11 novembre 2010 à Alger. Figure et doyenne du théâtre et du cinéma algériens, Keltoum croise la route de Mahieddine Bachtarzi qui la recrute pour un petit rôle de danseuse dans une opérette. En 1937, elle donne la réplique à Rachid Ksentini dans Mariage par téléphone et sera à l'affiche de la plupart des spectacles des fameuses "tournées Mahieddine" en Algérie, au Maghreb et en Europe.

Il est aussi arrivé que les rigueurs de la loi coloniale d'alors viennent à sanctionner la comédienne. Dans son édition du 21 mars 1950, le quotidien Alger républicain fait état d'une amende de 50 000 francs infligée à Mahieddine par la municipalité, la mise à pied durant un mois de la comédienne Keltoum et l'interdiction de se produire sur la scène de l'Opéra faite au chanteur tunisien Ali Riahi, au motif que la pièce El-Ouadjib et les chants durant la représentation comportaient des passages jugés "séditieux". (Mémoires de M. Bachetarzi)

Membre de la troupe arabe de l'Opéra d'Alger à sa création en 1947 sous la direction de Bachtarzi, aux côtés de nombreuses étoiles dont, Mohammed Touri, Djelloul Bachdjerrah, Réda Falaki et Mustapha Kateb, elle interrompt ses activités en 1956 avec la guerre d'indépendance. Elle est de retour sur scène avec la création, en 1963, du Théâtre national en compagnie de Mustapha Kateb, Mohamed Boudia, Abderrahmane Kaki, Allel el-Mouhib et Abdelkader Alloula. Jusqu'au tournant 1990, elle aura joué dans plusieurs dizaines de pièces. Après Mort d'un commis voyageur d'Arthur Miller par Fouzia Aït El-Hadj (1987), suivie de La Maison de Bernarda Alba de Federico Garcia Lorca, dans une mise en scène de Allel el-Mouhib, sa dernière apparition remonte à 1991, avec la reprise d'El Bouaboune (Les Concierges) de Rouiched.

Au cinéma elle fut à l'affiche de La Septième Porte du cinéaste français André Swobada avec, dans les rôles principaux de Leila et Ali, d'une part, Maria Casarès et Georges Marchal pour la version française et, d'autre part, Keltoum et Bechir Gabsi pour la version arabe. Elle s'illustrera surtout dans une magnifique interprétation muette et dépouillée de mère courage dans le Vent des Aurès de Mohamed Lakhdar-Hamina en 1966. Interrogé sur sa rencontre avec la comédienne, Mohamed Lakhdar-Hamina confiera que c'est sur recommandation d'André Swobada qu'il a rencontré et choisi Keltoum pour le Vent des Aurès. Elle jouera encore dans Hassan Terro (1968), Décembre (1972) et Chronique des années de braise (1974) du même réalisateur, puis dans les Déracinés (Beni Hendel) de Lamine Merbah (1976), Le Vent du sud (Rih el-djanoub, 1975) et Hassan Taxi (1982) de Mohamed Slim Riad, Les Folles années du twist de Mahmoud Zemmouri (1986) ou encore Hassan Niya de Ghaouti Bendedouche (1989).

Figure du théâtre et du cinéma en Algérie, Keltoum s'est vue consacrer un hommage en mars 2010 à l'initiative de l'association des cinéastes Lumières. Malade, elle n'avait pu être présente à la cérémonie. Keltoum a été inhumée au cimetière d'El Alia.

Acting

1989
1987
1986
1979
1977
1975
1975
1971
1967
1967
1965
1963
1961
1947

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