Autour de Didier Decoin, prix Goncourt 1977, Bernard Pivot a réuni d’anciens lauréats. L’occasion de découvrir à quoi ces écrivains se sont consacrés depuis qu’ils ont remporté le prix et de présenter leurs derniers ouvrages, avant d'évoquer ce qu’ils pensent des concours littéraires, et ce qu'ils ont changé dans leur carrière.

Ils ont vécu les moments les plus tragiques de l'histoire, mais sont des inconnus aux yeux du monde. Témoins ou victimes d'atrocités, ils partagent leurs expériences au sein d'ouvrages autobiographiques ou de recueils de documents privés. Les petits yeux de l'histoire relatent leurs propres versions des faits.

Leur vision de la Russie n'était peut-être pas la même, mais chacun d'entre eux a contribué au changement du pays : d'Ivan le Terrible à Staline, en passant par Lénine, débat sur le parcours de ces grandes figures historiques russes. Les invités se livrent également sur leur rapport personnel à la Russie, un pays à la culture riche et fascinante.

Pour parler d'exil et d'expatriation, Bernard Pivot reçoit des auteurs originaires de divers pays, et qui écrivent en français. Un plateau prestigieux, avec notamment Henri Troyat et Jorge Semprun ! Ce dernier se qualifie de « déraciné tout à fait volontaire »...

Un présentateur, trois romanciers... et seulement deux écrivaines sont réunis sur le plateau de Bernard Pivot consacré aux «Femmes de pouvoir et d'influence » vues à travers le filtre 1982. Apostrophes passe encore une fois à coté du sujet du féminisme !

Qui de mieux que soi pour parler de soi ? L'autre, bien entendu. La biographie, c'est l'art de conter l'histoire d'un autre, sans la faire sienne, mais en y mettant un peu du sien. Décrire la vie de Gallimard ou de Tchekhov, c'est s'engager à offrir au lecteur le tableau fidèle d'une personnalité marquante.

Il n'y a pas d'âge pour aimer... Bernard Pivot reçoit cinq auteurs grisonnants qui abordent chacun dans leurs romans la question de l'amour au déclin de la vie. Henri Troyat, Goncourt 1938, s'inspire par exemple de la vie de son père dans Le bruit solitaire du cœur.

Rassemblement de quelques « immortels » de l'Académie Française autour d'Antonine Maillet, femme de lettres originaire d'Acadie. Face à ces cinq hommes, elle s'interroge sur la représentation des intellectuelles françaises dans le pays des droits de l'Homme. En 1987, seule Marguerite Yourcenar fait partie de la prestigieuse institution.

La reine de la soirée c’est l’écrivaine russe Nina Berberova. Autour d'elle, Henri Troyat, Michel Tournier, et Raymond Devos sont sous le charme de cette grande dame à l’énergie communicative, venue raconter sa vie à l’occasion de la sortie de son autobiographie.

Et une belle faute de Français dans le titre officiel de l'émission « La Fête à Nina Berberova » en place du bon usage de la langue française « La Fête de Nina Berberova ».

L'émission se déroule en direct de la Halle Garnier à Lyon, dans le cadre du Téléthon. Avant le début du débat, Bernard Pivot interroge Michel Noir à propos de sa ville, capitale traditionnelle de l'édition. Le maire parle aussi de la « Fête des lumières ».

Débat autour du thème des relations entre les artistes et les femmes. Jean-Paul Clebert a écrit « Femmes d'artistes ». Henri Troyat, auteur de « Maupassant », explicite l'attitude de l'auteur à l'égard des femmes. Boulimique de femmes, il ne pouvait s'en passer et leur en voulait. Ariana Stassinopoulos Huffington publie le livre « Picasso, créateur et destructeur ». Geneviève Laporte, auteur de « Un amour secret de Picasso », s'insurge contre son analyse.

« Eh oui, bonsoir à tous, voici donc la 724ème et dernière émission d’Apostrophes. La première ayant eu lieu il y a 15 ans et demi... ». Georges Lubin invité d’honneur, 80 écrivains assis en plateau, Cabu et Wolinski illustrant les thèmes abordés, des extraits d’émissions précédentes.