es forêts de la Colombie-Britannique. Isolées entre l’océan Pacifique et une chaîne de montagnes côtières, elles comptent parmi les plus anciens espaces boisés tempérés de l’hémisphère Nord. Le matin, c’est un monde de brumes qui se dévoile avec des paysages magnifiques que les rayons du soleil éclairent progressivement.

A plus de 500 kilomètres de Manaus, en pleine Amazonie, la réserve de Mamiraua est une vaste mosaïque d'îles à la végétation luxuriante, emblématique de la forêt tropicale humide. L'aube s'y résume avant tout à un formidable concert au cours duquel chants, vocalises et bruissements s'élèvent progressivement : c'est le «choeur matinal».

Terre inhospitalière aux étendues arides, le désert de Vizcaíno sur la presqu’île de Basse-Californie abrite pourtant une faune et une flore remarquables. Ici, il s’agit de vivre la nuit, et de survivre le jour, le passage à l’aube marquant une frontière vitale. Cet épisode part à la découverte d’un grand nombre d’espèces endémiques, du rat-kangourou, qui peut presque se passer d’eau, au cactus cardon, qui réalise sa photosynthèse sous les étoiles.

La Norvège, et plus particulièrement le plateau de Finnmarksvidda, est marquée par une longue nuit polaire et des températures dont la moyenne est de moins 30 °C. Dans ce climat extrême évolue une grande diversité d’espèces, qui s’adaptent à leur environnement avec des comportements étonnants. À l’arrivée du printemps, la pénombre perpétuelle fait place à une aube quasi constante qui éclaire un décor encore gelé, parsemé d’aurores boréales. Avec le dégel progressif, les migrations des rennes, des oiseaux et des hommes commencent…

Cet épisode nous emmène en Zambie au moment où les animaux nocturnes et diurnes se croisent à l'aube dans la savane. Dans une agitation soudaine qui ne dure que l’espace de ce lever du jour, moment clé pour la survie des espèces, les premiers vont se protéger de la chaleur naissante. Les seconds partent à la recherche des rares points d’eau.