Après plusieurs années d’absence, Vaugand reprend son travail d’avocat pénaliste. Il prend alors la défense en appel de Dylan, condamné aux assises, et qui clame son innocence. Dylan a t-il été victime de sa liaison avec Audrey Varennes ? Aurait-elle poussé Dylan à tuer son mari ? En défendant la vie de Dylan, Vaugand ne sauverait-il pas la sienne ?

Jérôme Lacombe, fils d'une famille bourgeoise, a été condamné pour avoir empoisonné sa mère adoptive. A l'issue du procès, persuadé qu'aux assises le président a volontairement manoeuvré pour orienter les délibérés, Vaugand fait tout pour ébruiter cette irrégularité. Mais son initiative est mise au jour par la presse et le client qu'il défend le récuse au profit de son assistante, l'ambitieuse Pauline, qui s'empresse de se saisir du dossier. En s'attaquant à l'impartialité des juges, principe substantiel de la magistrature, Vaugand a pris de gros risques. Sans surprise, le milieu judiciaire accueille cette entreprise d'un très mauvais oeil...

En prenant la défense de son nouveau client accusé du meurtre d'une jeune femme, Vaugand sait qu’il joue gros : il va devoir se battre contre l’opinion, contre le Ministère public, et contre un rival qui veut sa tête. Tout cela pour défendre Thierry Moncef, neuf ans et demi d’âge mental ­et forcément coupable. Moncef a été déclaré irresponsable en première instance : aux yeux de l’opinion, il est ressorti « libre » de son procès. Même si l’unité psychiatrique où il est hospitalisé sous contrainte n’a rien d’un club de vacances, l’image qu’ont retenue les médias est celle d’un fou meurtrier qu’une justice trop laxiste a relâché dans la nature. Imprévisible, instable, Moncef fait peur. Et à l’énoncé du premier verdict, un mouvement de soutien aux parents de la jeune victime a fait trembler l’institution sur ses bases.