La petite bande de Kana réunit peu ou prou tous les personnages-types des animés tranche de vie en milieu scolaire : la très jolie fille qui s’en moque, la bonne élève réservée, la boulotte un peu brusque, sans oublier l’héroïne, énergique et amicale, toujours prête à aider les autres. L’usine géante en forme de fer à repasser ne fait en revanche pas partie du concept de base, pas plus qu’une extraterrestre fouineuse amatrice de guitares électriques.

Hijiri déclenche un petit scandale en sortant avec un étudiant alors qu’elle est lycéenne, mais l’histoire tourne court. Est-ce que, par hasard, cette rupture pourrait avoir un lien avec une vendeuse de kebabs qui n’a rien à faire ni dans un food truck, ni sur Terre en général ?

La boulotte de la bande est aussi un bourreau de travail qui bosse sur un chantier pour s’offrir une école de stylisme. Kana décide de l’aider et même Haruko s’y met. Mossan ne réagit pas du tout comme prévu…

Pendant que le Premier ministre exhorte ses concitoyens à aimer leur prochain, Kana enrage. Le garçon qui l’intéressait est tombé dans les filets de Haruko, qui a mystérieusement réussi à se faire engager comme coach sportif au sein du lycée.

La menace liée aux fers à repasser géants, dont les officiels connaissent tous les détails mais dont, évidemment, la population ne sait pas grand-chose, rattrape le petit groupe d’amies. Pets, la bonne élève réservée, a disparu en plein cours de piscine. Kana apprend avec stupéfaction que sa famille fait partie des privilégiés qui doivent migrer sur Mars pour échapper à la séance de repassage XXXL imminente.

La Terre vit ses dernières heures. Ceux qui n’ont pas eu la chance de s’envoler pour Mars naviguent entre incrédulité et fatalisme, engourdis par une terrible chaleur. Tout cela touche peu Kana, qui ne se remet pas du départ de sa meilleure amie. C’est ballot, car elle est la seule à pouvoir sauver ses amis, sa ville et peut-être bien le monde au passage.