Pour la police judiciaire, Madame Kessler est un premier témoin important. Sa déposition permet à l'inspecteur Derrick de reconstituer le déroulement du crime qui a conduit à la mort de son chef. Elle venait juste de prendre place au restaurant avec Monsieur Kindermann, lorsque celui-ci se serait souvenu qu'il n'avait pas verrouillé la porte de sa voiture. Là dessus, il serait retourné au parking, mais ne serait jamais revenu. Derrick suppose que Kindermann a surpris le ou les coupables lors du vol de sa Mercedes. Sans doute a-t-il été obligé de monter dans le véhicule avant d'être abattu sur le lieu où on l'a retrouvé, dans une zone forestière

Doris Meissner avait un faible pour un restaurant, connu pour être le lieu de rendez-vous de tous ceux qui sont beaux ou riches. D'après la déposition du propriétaire, elle aurait souvent été cliente. Toutefois, jamais en compagnie de son mari. Mais même lui n'ignorait pas ce que tous savaient en réalité : Doris, cette femme attrayante, n'était pas difficile dans le choix de ses amants. Jakob, le mari de Doris, un libraire indépendant, ne supportait-il plus l'ironie et la moquerie des autres ? S'est-il rendu coupable du crime pour cette raison ? D'après les observations des témoins du crime, sa femme aurait été victime de coups de feu tirés sur elle à partir d'une voiture la poursuivant et elle aurait couru pour sauver sa vie. L'enquête de Derrick s'attache par conséquent à son mari...

Lorsque le procureur général Kolbe évoque le crime de Rudolph Lakonda, Derrick se souvient : il y a quinze ans, Lakonda avait tué sa femme. Kolbe, qui représentait à l'époque le ministère public dans le procès, avait exigé la peine maximale. Son réquisitoire, sur la base duquel le tribunal avait condamné Lakonda à perpétuité, avait attiré l'attention générale. Bénéficiant d'une grâce, Lakonda a été remis en liberté anticipée. Sa première initiative d'homme libre le conduit au domicile de M. Kolbe, qui est très surpris de cette visite malvenue. Les menaces de vengeance pour son réquisitoire le surprennent encore davantage. Que pense l'inspecteur principal Derrick de ces tentatives d'intimidation : doit-on les prendre au sérieux ?

Un proxénète est abattu. Derrick établi un lien entre ce meurtre et le psychiatre Fasold, dont le comportement trouble la police.

Konrad Schreiber entend trois coups de feu. Il s'élance hors de son bureau sur le parking de l'usine. Le chef d'entreprise arrive devant sa voiture : le portier abattu gît à ses pieds. Lorsque l'inspecteur principal Derrick lui fait part de ses soupçons, l'émotion se lit encore sur le visage de Schreiber : ce n'est que par hasard qu'il a échappé à la mort, il a en effet été appelé au téléphone. C'est la raison pour laquelle il avait confié les clefs au portier en le priant d'aller chercher sa voiture. Le crime a été favorisé par la pluie et par l'obscurité régnant sur le parking. Le coupable a dû croire qu'il avait le propriétaire du véhicule devant lui...

Derrick est plus que surpris : l'homme abattu dans une cabane est celui qu'il avait rencontré quelques jours auparavant et qui lui avait présenté, le plus sérieusement du monde, son futur meurtrier.

Accident de circulation ayant entraîné la mort. Le conducteur a pris la fuite. Une importante quantité d'alcool est découverte dans le sang de la victime, le journaliste Oskar Demmler. Êtait-il donc lui-même responsable de l'accident? Une supposition qui doit être révisée, lorsque l'on décèle également des traces d'un anesthésique. Une minuscule piqûre est également découverte dans la paume de sa main droite. La police judiciaire est alertée de ce constat. Demmler était sans emploi depuis quelque temps en raison de son penchant pour la boisson. Sa voisine, la serveuse Hilde Dumaske, était son seul contact, mais elle ne sait pas quels étaient ses projets le jour de sa mort. Les révélations du rédacteur Albert Weiss sont par contre d'un grand intérêt pour l'inspecteur principal Derrick.

L'appel anonyme d'un homme et d'une femme n'est pas sans surprendre le fonctionnaire des urgences de la police. L'objet de la brève conversation : la police devrait s'adresser sans tarder à un dénommé Hugo Zeller. Si jamais il venait à chercher sa fille Monika, il pourrait la trouver dans les bureaux de sa propre entreprise. Zeller, que la police vient d'informer, trouve lui aussi que cette affaire est bien mystérieuse. Accompagné de son associé et futur gendre, Arno Beckmann se rend dans la fabrique de vêtement qui est leur propriété commune. Ce qu'ils y trouvent leur procure un choc : Monika est morte. Qui a bien pu l'abattre ? Question que se posent évidemment Derrick et l'inspecteur Klein. Ils ont connaissance de contacts qu'avait eus Monika avec un étudiant de l'école supérieure de l'art cinématographique.

Une fois de plus, il est question de l'un de ces innombrables et curieux appels téléphoniques que reçoit quotidiennement la préfecture de police. Cette fois-ci, il s'agit de l'appel anonyme d'une femme qui exhorte Derrick à empêcher une tentative de meurtre planifiée. S'il n'est pas déjà trop tard. Fort heureusement, ces craintes s'avèrent non fondées. Au grand soulagement de Derrick, Monsieur Howald est encore en vie. Il se montre d'ailleurs très surpris lorsque Derrick lui apprend que l'on doit soi-disant attenter à ses jours. Il ne se sent nullement menacé. Or le soir même, Howald est abattu devant la porte du garage de son pavillon. Pour la police, le plus étonnant est de constater que cinq crimes ont déjà été commis avec la même arme. Le même fusil a été utilisé à chaque fois

Que s'est-il véritablement passé la veille au soir chez Hans Nolte ? Arnim Wexler, son ami le plus proche et associé qui se trouvait chez Nolte, tout comme Anna Bender, une jeune fille de 18 ans, tourne autour du pot. Il ne serait pas resté jusqu'à la fin de la soirée, mais serait rentré chez lui assez tôt pour rejoindre son épouse. Tous deux auraient simplement voulu passer une «soirée agréable» comme souvent par le passé. Etant donné la pauvreté de ces renseignements, Derrick a bien du mial à reconstituer intégralement le déroulement de la soirée. A vrai dire, il sait uniquement qu'une personne n'a pas survécu à la soirée dans cette maison : l'hôte Hans Nolte...

Ulrike Berger, qui vient d'être assassinée, avait préparé à l'intention de sa fille Marianne, une enveloppe cachetée. A l'intérieur, une lettre manuscrite dans laquelle elle déclare formellement que le père de sa fille, serait un certain docteur Roth. Averti par les autorités légales, ce dernier, un célèbre égyptologue célibataire, conteste cette paternité. Il réussit finalement à prouver qu'il n'existe aucun lien de parenté entre lui et la jeune fille. Derrick, qui est chargé de l'enquête sur le meurtre, comprend la révolte du scientifique, lorsque ce dernier lui explique qu'il n'a rencontré Ulrike qu'une fois, un an plus tôt, lors d'un voyage d'étude. Il se demande donc bien pourquoi elle a voulu le faire passer pour le père de sa fille. Celle-ci ne tarde pas à prendre contact avec son soi-disant "paternel", qui se retrouve alors impliqué dans une drôle d'histoire.