Karl et Waltraud Kärner forment avec Winfried, le batteur du groupe, un trio de musiciens populaire auprès des personnes âgées. Lors d'un concert dans une maison de retraite, un pensionnaire sort de la salle pour prendre l'air. Tandis qu'il fume une cigarette sur le parking, il est grièvement blessé par un mystérieux individu qui jaillit de la camionnette des musiciens. En passant le véhicule au peigne fin, la police découvre, cachés au fond d'un étui à guitare, plusieurs sachets de cocaïne. Karl Kärner, en dépit de ses protestations, est arrêté. Le musicien, dont maître Franck assure la défense, est convaincu qu'on cherche à ruiner sa réputation et sa carrière...

Maître Franck est chargé de la défense de Willi Niemann, soupçonné de complicité dans une agression à main armée. Son client ne lui facilite pas la tâche. A quelques jours de l'ouverture du procès, il tente de se pendre dans sa cellule et ne doit la vie qu'à l'intervention providentielle des surveillants. Déjà embarrassé par ce geste qui peut passer pour un aveu, Franck doit, en outre, composer avec madame Niemann, dont l'attitude mystérieuse lui suggère qu'elle lui cache bien des choses. Il charge Matula de la surveiller discrètement...

Matula est engagé par un négociant en import pour filer son attaché commercial, Lavassani. Matula ne se doute pas qu'un piège presque parfait va se refermer sur lui. L'homme d'affaires libanais, chargé de trouver de nouveaux bureaux pour la société, est abattu lors d'une visite du chantier désert d'un entrepôt. Matula se lance à la poursuite d'un motard qui s'enfuit, mais doit rapidement déclarer forfait. Quelques minutes plus tard, il entend à la radio un avis de recherche lancé contre lui...

Un jeune homme file Thomas Kleber, agent de sécurité dans un grand magasin, et le photographie sans discontinuer. Il voit ainsi Kleber emmener une jeune femme accusée de tentative de vol dans une réserve, où il abuse d'elle. Le photographe est aussi le témoin d'une altercation entre le vigile et un homme, en pleine rue. Enfin, il assiste, le soir même, à l'assassinat de Kleber, à quelques pas du magasin. Aperçu par un passant penché sur la victime ensanglantée, le jeune homme, qui se nomme Michael Hude, est rapidement retrouvé par la police et accusé du meurtre, qu'il avoue sans rechigner. Sa mère se tourne alors vers maître Franck et Matula...

Maître Franck défend devant la cour une ancienne prostituée, accusée d'avoir poignardé son souteneur, qui refusait de lui rendre sa liberté. Sa plaidoirie retient l'attention d'Hanna, une collègue de l'accusée. Sincèrement éprise d'un menuisier, Hanna souhaite arrêter la prostitution et mener une vie rangée. Elle demande à maître Franck de s'occuper du rachat de sa liberté avec son proxénète, Erich, et de rédiger un contrat en bonne et due forme. Matula se charge de trouver Erich et de négocier le contrat. Peu après, Hanna est assassinée...

Franck et Matula se promènent dans le centre-ville et interviennent juste à temps pour empêcher Bruno Maschke de se jeter du haut d'un pont. Franck n'a pas d'autre solution que d'héberger le suicidaire et de recueillir ses confidences. Envoyé en prison pendant deux ans pour faillite frauduleuse, Maschke, récemment libéré, s'épuise à rechercher sa femme Hélène, que sa belle-soeur, Cornelia, lui cache obstinément. Franck accepte de retrouver la trace de l'épouse en fuite. Il y parvient, non sans découvrir les multiples infidélités d'Hélène. Franck organise une rencontre entre les deux époux et manque de tomber de sa chaise lorsqu'il apprend qu'Hélène a été tuée. Maschke fait évidemment figure de principal suspect...

Fatma Tüyen, une jeune Allemande d'origine turque, a été assassinée de plusieurs coups de couteau. Ismail, son frère, une forte tête, a été récemment surpris en train de répéter devant témoins que seule la mort de sa soeur laverait l'affront fait à l'honneur familial. La jeune femme vivait avec un Allemand depuis six mois. La cause semble être entendue et le redresseur de torts s'en va méditer en prison. Maître Franck n'est pas certain, pourtant, qu'il soit coupable. L'autopsie lui donne quelques raisons de poursuivre son enquête...

Une villa du quartier le plus chic de Francfort est cambriolée en pleine nuit. Malgré le système d'alarme, le voleur parvient à se rendre de la cave à la bibliothèque et à forcer la porte d'une armoire pour y dérober titres et valeurs. Le propriétaire, monsieur Düllmann, alerté par le bruit, empoigne son fusil de chasse et tire sur l'individu. En allumant la lumière, il s'aperçoit qu'il a mortellement blessé le cambrioleur. La veuve du malfaiteur, craignant que Düllmann, un riche industriel, ne profite de ses relations pour obtenir une relaxe au motif de la légitime défense, fait appel à maître Franck...

Les policiers n'ont aucun mal à passer les menottes aux poignets de Thomas Spengler, un piteux maître chanteur qui s'est laissé bêtement piéger en venant chercher la mallette bourrée d'argent qu'il a obtenue d'une chaîne de supermarchés, après avoir empoisonné des aliments. Maître Franck est commis d'office à sa défense. Spengler proteste de son innocence. Il affirme qu'un inconnu lui a offert une modeste somme en échange de ce service, qu'il imaginait anodin. L'affaire est d'autant plus grave qu'une consommatrice est morte, empoisonnée par du céleri. Maître Franck n'a plus que quelques jours pour reprendre l'enquête...