Octave Mouret, jeune provincial ambitieux, monte à Paris dans l'espoir d'y faire fortune. Nouvel arrivant au 6 rue de Choiseul, il ne tarde pas à se lier avec la plupart des occupants et certaines occupantes, celles lui plaisent et pourraient être un levier pour une meilleure situation sociale. Au gré des étages : intrigues, complots, tromperies et commérages sont révélés dans cette vie quotidienne des loctaires et propriétaires de cet immeuble bourgeois.

Octave Mouret entend une conversation des domestiques qui l'éclaire sur ce que dissimulent les ors des escaliers et des appartements de l'immeuble de la rue de Choiseul. Il séduit Marie Pichon, sa voisine, qui s'ennuie en l'absence de son mari. Madame Josserand réussit enfin à caser Berthe : elle épousera Auguste Vabre, le fils du propriétaire.

A la fois acteur et spectateur de sa propre vie, Octave Mouret poursuit son chemin. Jugé trop entreprenant auprès de sa patronne, celle-ci le congédie illico. Un magasin de nouveautés, installé au rez-de-chaussée de l'immeuble rue de Choiseul, l'engage. L'établissement est tenu par Berthe, épouse de M. Vabre, propriétaire des lieux.

Madame Josserand est fière de la nouvelle union de sa fille Berthe avec le riche Auguste Vabre. Alliance réalisée au prix de quelques bassesses. Le vieux père Vabre, qui ruinait ses enfants au jeu, meurt. Le 6 rue de Choiseul pourrait bien être vendu...

Malheur, Auguste Vabre a surpris sa femme Berthe, fille des Josserand, chez Octave Mouret. Tout l'immeuble de la rue de Choiseul se ligue pour étouffer ce scandale. Mais Auguste n'accepte de reprendre sa femme qu'à une seule condition : que la dot promise par Mme Josserand soit versée à Berthe.

Octave, de retour au "Bonheur des dames", travaille avec Caroline Hédouin au projet d'agrandissement du magasin. L'époux Hédouin, malade, succombe. Caroline, se rend compte qu'elle a besoin d'un homme pour mener ses affaires et propose le mariage à Octave. Le jeune homme fantasme sa vie en propriétaire d'un grand magasin.

L'abbé Mauduit s'entremet afin de réconcilier Auguste avec Berthe et de faire ainsi cesser le scandale. Pendant ce temps, le père Josserand se meurt. Sa femme compte toujours sur la dot de l'oncle Bachelard pour redoré le blason de Berthe. Octave, lui, se satisfait des travaux d'agrandissement et d'embellissement du "Bonheur des dames".