Georges Charlet

Informations personnelles

Célèbre pour Interprétation

Apparitions connues 1

Genre Homme

Date de naissance 23 novembre 1901

Date de décès 18 décembre 1978 (77 ans)

Lieu de naissance Argentière, Chamonix-Mont-Blanc, France

Alias

  • Georges René Charlet

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Biographie

Georges René Charlet, né le 23 novembre 1901 dans la vallée de Chamonix à Argentière (France), fut l’un des plus grands guides de haute-montagne de sa génération. Très jeunes, son frère, Armand Charlet, et lui deviennent aspirants-guides (on disait porteurs à l’époque) et dès l’âge de 22 ans les voilà guides. Toujours un peu dans l’ombre des exploits d’Armand Charlet, la carrière de Georges fut pourtant assez exceptionnelle. Il épouse Marie germaine Coutte le 6 novembre 1923 à Couttet le 6 novembre 1923.

Georges Charlet réalisa en 1928 la première descente de l’Arête des Grands Montets après que celle-ci ait été gravie en 1925 par les alpinistes « sans guides », Henri de Ségogne, Jacques Lagarde et Pierre Dalloz. Ce fut une grande déception pour Georges et Armand de s’être fait voler la première ascension de cette arête évidente qui se dresse droit au-dessus de leur village natal des Frasserands. Georges se lança dans cette périlleuse descente sans pitons et sans mousquetons, juste une corde de rappel, en cordée de trois.

Il fit aussi la première de la face Nord du Col du Pain de Sucre dans les Aiguilles de Chamonix. Pour gravir cette pente glaciaire à plus de 60 degrés sur près de 300 mètres, il tailla pendant 9 heures, des marches de 60 centimètres de hauteur dans la glace… cordée de quatre, deux clients et un aspirant-guide, personne n’est assuré et chacun monte tour à tour dans les marches. Une fois à mi pente il fallait sortir au sommet car tout retour en arrière eut été encore plus dangereux.

Pendant plus de vingt ans, il enchaîne avec son client Alain de Chatellus, alpiniste et écrivain français, plusieurs grandes ascensions comme par exemple la plupart des grands 4000 suisses, les Aiguilles du Diable, la Verte par l’arête Sans Nom et celle des Grands-Montets, la première sans bivouac de l’arête de peuterey au Mont-Blanc, la seconde ascension de l’arête nord de l’Aiguille de Leschaux ou la voie Carmichael à l’Aiguille des Pèlerins.

Dans la préface du livre « de l’Eiger à l’Iharen », Lucien Devies rend un bel hommage à la cordée de Georges Charlet avec son client Alain de Chatellus : « Georges Charlet est un des meilleurs guides français. Chamoniard, vif, gai, et avisé, à l’instinct sans défaut, au courage indomptable, il est un exécutant splendide dans tous les terrains et il excelle particulièrement dans la glace… ».

Georges Charlet fut aussi un excellent rochassier. Avec un de ses clients, William Carmichel, ils gravirent des petites pointes difficiles comme le trident, le clocher, l’épée du tacul sur l’arête sud-ouest de l’Aiguille du Tacul et la pointe de l’escargot dans le cirque d’Argentière. On lui doit aussi les premières des Capucins du Chardonnet, la première de la face Chamonix du Peigne. Par ailleurs, une pointe, dont il fit la première ascension, porte son nom au sud des Aiguilles Ravanel et Mummery.

Il décède le 18 décembre 1978 et repose au cimetière de Chamonix.

Georges René Charlet, né le 23 novembre 1901 dans la vallée de Chamonix à Argentière (France), fut l’un des plus grands guides de haute-montagne de sa génération. Très jeunes, son frère, Armand Charlet, et lui deviennent aspirants-guides (on disait porteurs à l’époque) et dès l’âge de 22 ans les voilà guides. Toujours un peu dans l’ombre des exploits d’Armand Charlet, la carrière de Georges fut pourtant assez exceptionnelle. Il épouse Marie germaine Coutte le 6 novembre 1923 à Couttet le 6 novembre 1923.

Georges Charlet réalisa en 1928 la première descente de l’Arête des Grands Montets après que celle-ci ait été gravie en 1925 par les alpinistes « sans guides », Henri de Ségogne, Jacques Lagarde et Pierre Dalloz. Ce fut une grande déception pour Georges et Armand de s’être fait voler la première ascension de cette arête évidente qui se dresse droit au-dessus de leur village natal des Frasserands. Georges se lança dans cette périlleuse descente sans pitons et sans mousquetons, juste une corde de rappel, en cordée de trois.

Il fit aussi la première de la face Nord du Col du Pain de Sucre dans les Aiguilles de Chamonix. Pour gravir cette pente glaciaire à plus de 60 degrés sur près de 300 mètres, il tailla pendant 9 heures, des marches de 60 centimètres de hauteur dans la glace… cordée de quatre, deux clients et un aspirant-guide, personne n’est assuré et chacun monte tour à tour dans les marches. Une fois à mi pente il fallait sortir au sommet car tout retour en arrière eut été encore plus dangereux.

Pendant plus de vingt ans, il enchaîne avec son client Alain de Chatellus, alpiniste et écrivain français, plusieurs grandes ascensions comme par exemple la plupart des grands 4000 suisses, les Aiguilles du Diable, la Verte par l’arête Sans Nom et celle des Grands-Montets, la première sans bivouac de l’arête de peuterey au Mont-Blanc, la seconde ascension de l’arête nord de l’Aiguille de Leschaux ou la voie Carmichael à l’Aiguille des Pèlerins.

Dans la préface du livre « de l’Eiger à l’Iharen », Lucien Devies rend un bel hommage à la cordée de Georges Charlet avec son client Alain de Chatellus : « Georges Charlet est un des meilleurs guides français. Chamoniard, vif, gai, et avisé, à l’instinct sans défaut, au courage indomptable, il est un exécutant splendide dans tous les terrains et il excelle particulièrement dans la glace… ».

Georges Charlet fut aussi un excellent rochassier. Avec un de ses clients, William Carmichel, ils gravirent des petites pointes difficiles comme le trident, le clocher, l’épée du tacul sur l’arête sud-ouest de l’Aiguille du Tacul et la pointe de l’escargot dans le cirque d’Argentière. On lui doit aussi les premières des Capucins du Chardonnet, la première de la face Chamonix du Peigne. Par ailleurs, une pointe, dont il fit la première ascension, porte son nom au sud des Aiguilles Ravanel et Mummery.

Il décède le 18 décembre 1978 et repose au cimetière de Chamonix.

Interprétation

1924

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