Marie Laure Viole Bellon, generally known as Loleh Bellon, (1925–1999) was a French stage and film actress as well as a playwright. In 1949, for her role in Robert Desnos' La Place de l'Étoile, she was awarded the Prix des Jeunes comédiens. She is remembered for her performances in Giraudoux' Judith and in Claudel's L'Annonce faite à Marie. Bellon was also a successful playwright, especially with Dames du jeudi (1976), Une absence (1988) and La Chambre d'amis (1995). For her play L'Éloignement (1987), she was awarded the Molière prize.

Born on 14 May 1925 in Bayonne, Marie Laure Viole Bellon was the daughter of Jacques Bellon, a magistrate, and Denise Simone Hulmann, a well-known photographer. In 1947, she married the Spanish writer Jorge Semprún Maura (1923–2011), with whom she gave birth to Jaime Semprún (1947–2010), also a writer. Following a divorce in 1960, she married the poet Claude Roy (1915–1997) in 1962. Loleh Bellon was the younger sister of the film director and screenwriter Yannick Bellon.

Bellon studied for the theatre under the Russian-born actress and drama teacher Tania Balachova, the actor and theatre manager Charles Dullin, and the actor Julien Bertheau. After making her stage début in 1945 in J. B. Priestley's Dangerous Corner, in 1947, she played in L'An Mil by Jules Romains. In 1949, for her performance in La Place de l'Étoile, she was awarded the Prix des Jeunes comédiens.

She embarked on her cinema career in the late 1940s, working with Jean-Louis Barrault and Jean Vilar. Her first major success was the role of Marie in Le Point du jour (1949) directed by Louis Daquin. She appeared in two more of Daquin's films, The Perfume of the Lady in Black (1949) and Maître après Dieu (1950). Thanks to her sister Yannick Bellon, in the 1970s she starred in Quelque part quelqu’un (1972) and Jamais plus toujours (1976).[3]

As a playwright, in 1976 her Les Dames du Jeudi was awarded the Ibsen prize. Other successes included L'èloignement (1987), Une absence (1988) and La Chambre d'amis (1995).

Loleh Bellon died on 22 May 1999 in Le Kremlin-Bicêtre in the Paris suburbs.

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Loleh Bellon, née Marie Laure Viole Bellon le 14 mai 1925 à Bayonne (Pyrénées-Atlantiques), et morte le 22 mai 1999 au Kremlin-Bicêtre (Val-de-Marne), est une actrice et dramaturge française.

Fille de la photographe Denise Bellon (1902-1999) et du magistrat Jacques Bellon, Loleh Bellon est la sœur cadette de la réalisatrice Yannick Bellon (1924-2019). Dans son enfance, elle grandit dans le monde du cinéma, de la littérature et de la photographie et devient modèle pour sa mère, pour un certain nombre de publications.

Elle est l'intime d'Anne et Gérard Philipe.

Loleh Bellon a été l'épouse de Jorge Semprún, avec lequel elle a un fils en 1947 (l'écrivain et éditeur Jaime Semprún), puis, à partir de 1958, de l'écrivain Claude Roy (1915-1997), qu'elle aime «d'un amour de diamant» et auquel elle ne survit que deux ans.

Loleh Bellon est l'élève de Julien Bertheau, de Charles Dullin et de Tania Balachova. Elle débute au Théâtre de l'Atelier d'André Barsacq, en doublure de Suzanne Flon, qui, plusieurs décennies plus tard, sera la comédienne privilégiée de ses pièces. En 1949, Loleh Bellon reçoit le Prix des Jeunes comédiens pour Place de l'Étoile, une pièce de Robert Desnos.

Pendant sa longue carrière, elle joue notamment, en 1961, pour Jean-Louis Barrault, dans le rôle-titre de Judith, de Jean Giraudoux. André Malraux, présent le soir de la générale, dit à l'issue de la représentation à Madeleine Renaud: «Elle est transcendante, cette petite Bellon».

Le nom du personnage principal du livre de Marguerite Duras, Le ravissement de Lol V. Stein, vient de Loleh Bellon.

Elle joue, entre autres, pour Peter Brook, dans Le Balcon de Jean Genet, avec Roger Planchon dans Le Cid de Corneille, pour Jean Renoir qui met en scène Jules César de Shakespeare, avec Patrice Chéreau.

Loleh Bellon, qui joue surtout au théâtre, tient aussi quelques rôles au cinéma (notamment dans Quelque part quelqu'un de sa sœur Yannick Bellon en 1972) et à la télévision.

En 1976, sa première pièce, Les Dames du jeudi, est créée au Studio des Champs-Élysées. Elle réunit un «trio de femmes qui se sont connues enfants à l'école et se retrouvent, la soixantaine venue, dans le logement de l'une d'elles, à l'heure du goûter. Elles parlent de la vie présente et passée avec une délicatesse qui impose aussitôt un «style Bellon» réaliste et intimiste».

Pour Suzanne Flon qui joue dans cette pièce, comme dans quatre des pièces suivantes de l'auteur: «Loleh Bellon n'était pas taillée pour le théâtre à thème. C'était une brodeuse qui savait suivre le fil de l'instant, à l'image de ce long instant de belle texture dont sa propre vie fut faite.» ...

Source: Article "Loleh Bellon" de Wikipédia en français, soumis à la licence CC-BY-SA 3.0.

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